La production scientifique arabe en matière de recherche dans le domaine de la rhumatologie ne représente que 1,5% de la production mondiale, selon une étude présentée récemment à Marrakech, lors du Congrès panarabe de rhumatologie tenu conjointement du 24 au 26 mars avec le 26ème Congrès de la Société marocaine de rhumatologie.

Cette étude a pour objectif de donner une image globale de la production scientifique en rhumatologie de certains pays arabes et surtout d'en ressortir les spécificités des principaux pays en terme de bibliométrie, rapporte la MAP.

Les résultats de cette étude, réalisée par le professeur Mohammed Essadaoui du Centre national pour la recherche Scientifique et technique (CNRST) et le professeur Ihsane Hmamouchi du Laboratoire de Biostatistiques, recherche clinique et épidémiologie de la Faculté de Médecine de Rabat, ont montré que sur un total mondial de 471.432 notices bibliographiques, 6.747 publications sont cosignées avec des auteurs appartenant aux 22 pays arabes étudiés, membres de la Ligue arabe contre le rhumatisme (ARLAR).

Au sein de ce groupe de 22 pays, dix pays (l'Egypte, l'Arabie Saoudite, la Tunisie, le Maroc, le Liban, le Koweït, la Jordanie, les Emirats Arabes Unis, le Qatar et Oman) réalisent plus de 94% (6.378 notices) du total des publications, tandis que cinq pays (Egypte, Arabie Saoudite, Tunisie, Maroc et Liban) en font près de 80% (5.359 notices), ajoute l'étude.

L'analyse a concerné l'ensemble des documents traitant de la rhumatologie, publiés entre 2000 et 2014 et qui sont indexés dans la base de données Scopus, précisent les auteurs de cette étude.