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Revue de presse

Don d’organes : 144 patients en attente d’une greffe rénale

Le matin | Maroc | 14/02/2016

Le don d’organes est un acte citoyen, volontaire et altruiste. Une seule personne peut ainsi sauver plusieurs vies. Hélas, la pénurie importante d’organes fait que le Maroc fait face à une demande qui ne cesse de croître. L’association AMDOT, qui a vu le jour tout récemment, se donne pour ambition de promouvoir le don d’organes et de tissus au Maroc. Cette démarche passe par l’organisation d’évènements autour de cette thématique. Le dernier en date s’est déroulé le 6 février à la Bibliothèque nationale de Rabat. L’occasion pour les participants de faire le point sur la situation actuelle dans le Royaume.

Chaque année, le nombre de greffes réalisées dans le Royaume continue de s’accroître. Comme le précise le Dr Hakima Rhou, « en 2013, quelque 43 greffes rénales ont été réalisées au Maroc, 46 en 2014 et 51 l’année dernière », note la néphrologue précisant que « 3 greffes hépatiques ont également été réalisées en 2014, et 9 en 2015 ».

À noter également que le CHU Mohammed VI de Marrakech avait réussi, l’année dernière, à transplanter un cœur à un enfant de 14 ans souffrant d'une cardiomyopathie, suite à un prélèvement multi-organes. « Actuellement, seule la liste d’attente nationale pour greffe rénale est disponible. Elle comporte aujourd’hui 144 malades et est mise à jour chaque mois », poursuit la même source.

La société marocaine doit donc faire face à une pénurie importante d’organes face à une demande qui ne cesse de s’accroître. Ce drame sociétal doit nous inciter à approfondir la réflexion sur les véritables causes de cette absence d’adhésion du citoyen marocain au don d’organes. L’AMDOT identifie ainsi plusieurs raisons de ce rejet, à commencer par « le complexe d’une société conservatrice ».

À ce sujet, l’association n’hésite pas à citer l’un des versets du Coran : « Quiconque sauve la vie d’un seul être humain est considéré comme ayant sauvé la vie de l’humanité tout entière » (5/32). Une démarche déjà utilisée par le Centre hospitalier Ibn Sina de Rabat lors de sa dernière campagne de sensibilisation qui assurait que « les prélèvements à but thérapeutique sont autorisés par l’Islam dans le but de restaurer la fonction régulière de l’organe ou du tissu défaillant ». Le ministre de la Santé, El Hossein El Ouardi, se disait aussi lui-même favorable au don sur donneur vivant. « Le don et la transplantation des tissus ne mettent pas en danger le donneur, quel que soit son âge (...). Cela permet de prélever des cellules hématopoïétiques d'un mineur au profit d'un frère ou d'une sœur, étant donné qu'il y a eu des cas ayant nécessité le prélèvement de ce type de cellules d'un mineur afin de sauver la vie de son frère, en l'absence d'un donneur proche adulte ».

Parmi les causes de ce désintérêt de la société figure également une « population qui ne se sent véritablement concernée que lorsqu’un proche est malade », affirme l’AMDOT. Et les chiffres sont là pour le prouver. Au Maroc, seul un millier de personnes sont inscrites sur le registre de don, auprès du tribunal de première instance. Cependant, il est important de souligner que si une personne se dit favorable au don, elle ne sait pas toujours quelles démarches accomplir. Pourtant, il suffit de 10 minutes pour s’y inscrire. À noter que si on ne s’inscrit sur aucun registre, il incombera à la famille de prendre cette décision.

À noter que jusqu'à récemment, l’article 11 de la loi 16-98 du 25 août 1999 réglementant le don d’organes et de tissus humains n’autorisait « aucun prélèvement en vue d'une transplantation à partir de donneur vivant ». Aujourd’hui, le don et la transplantation de tissus à partir d’un donneur vivant sont autorisés, mais ce n’est pas le cas pour le don et la transplantation d’organes, qui ne se font que sur patient en état de mort encéphalique.

Priscilla Maingre

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