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Revue de presse

Journée mondiale : l’épilepsie touche 1% de la population marocaine

Le matin | Maroc | 07/02/2016

Le 8 février est la Journée internationale de l'épilepsie. Au Maroc, 1% de la population, selon les estimations de la Ligue marocaine contre l’épilepsie, serait concerné. Victimes du rejet de la société, beaucoup se réfugient dans l’isolement ou ont recours aux guérisseurs traditionnels.

L’épilepsie au Maroc pose un véritable problème de santé publique. Selon les estimations de la LMCE (Ligue marocaine contre l’épilepsie), 1% de la population serait concerné. Les conséquences socio-économiques de cette maladie aboutissent à une marginalisation des patients. « Leur quête permanente passe le plus souvent par les guérisseurs traditionnels », affirme la LMCE dans l’une de ses revues.

Par ailleurs, la LMCE note que les centres de soins ne sont pas très nombreux. « Aujourd’hui, il existe une dizaine de services universitaires de neurologie répartis dans les 4 CHU du Royaume (Rabat, Casablanca, Fès et Marrakech) », précise la Ligue. « L’accès aux soins et aux examens (60 appareils d’IRM existants) s’est amélioré. La prise en charge des patients épileptiques a connu une avancée aussi bien quantitative (de plus en plus de malades sont identifiés et traités), que qualitative (le circuit médicalisé prend le pas sur le circuit traditionnel). Les patients peuvent bénéficier de thérapeutiques de pointe notamment de la chirurgie de l’épilepsie. Enfin, la couverture sociale est passée à 40% de la population », nuance-t-elle cependant. Au sujet de la disponibilité des médicaments, la Ligue affirme que les antiépileptiques classiques et la plupart des nouveaux antiépileptiques sont présents sur le marché marocain, mais du fait de la pauvreté de la population, le phénobarbital reste le plus utilisé (50% des prescriptions).

Rejet de la société

L’épilepsie, dans sa forme aiguë, peut générer des réactions de dégoût, voire de peur pour l’entourage et une mise en danger physique et sociale pour le malade. Une étude marocaine menée dans la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër confirme le rejet dont souffrent les épileptiques.
Elle rapporte que 44,3% des interrogés ne permettent pas à leurs enfants de jouer avec les personnes qui souffrent parfois de convulsions. De même, 64,6% des sondés n’autorisent pas leur fils ou fille à se marier avec des personnes épileptiques.

Un rejet dont sont également victimes les malades sur le marché de l’emploi. En effet, il n'est facile pour personne de trouver un poste, encore moins quand on est épileptique. L'employeur peut croire que l'épilepsie impliquera des absences fréquentes et des perturbations dans le rythme du travail. Certaines personnes disent à leur employeur qu’elles sont atteintes d’épilepsie après avoir été embauchées ou après avoir fait leurs preuves. Certaines ne révèlent jamais leur état à leur employeur, particulièrement si les crises sont bien contrôlées ou ne se produisent jamais au travail. L’une des lignes directrices importantes à respecter est de savoir si les crises pourraient se produire au travail et, si tel est le cas, si elles peuvent constituer un danger pour les membres du personnel. En effet, les personnes atteintes d’épilepsie peuvent connaître du succès dans de nombreux domaines. Cependant, pour des raisons de sécurité, certains emplois peuvent ne pas leur convenir. C’est le cas notamment des métiers d’enseignant, de pilote d’avion ou de train ou encore de policier.

Priscilla Maingre

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