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Revue de presse

Quelle riposte contre le SIDA en 2030 ?

La nouvelle T | Maroc | 15/01/2016

« La fin de l’épidémie du sida en 2030? Perspectives pour le monde et le Maroc », est l’intitulée de la rencontre-débat organisée par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et l’ONUSIDA, en collaboration avec l’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP), le jeudi 14 janvier 2016, à l’Ecole Nationale de Santé Publique à Rabat.

Le Pr Françoise Barré-Sinoussi, imminente chercheuse dans le domaine du VIH/Sida, connue pour avoir participé à la découverte du VIH en 1983, prendra part à cet évènement. Actuellement Présidente d’Honneur du Réseau international de l’Institut Pasteur et de son département de virologie, le Pr Barré-Sinoussi a reçu le prix Nobel de médecine en 2008. Le débat permettra d’aborder les conditions de la fin du sida d’ici 2030, d’identifier les conditions nécessaires pour atteindre cet objectif au Maroc et de proposer des recommandations pour l’ensemble des acteurs de la lutte contre le sida. Le Pr Barré-Sinoussi ouvrira le débat par une présentation sur «les enjeux du sida pour les prochaines décennies ». Cette présentation sera suivie par une discussion ouverte par 4 panélistes, représentant le ministère de la Santé, la société civile et les professionnels de santé.

L’objectif de cette rencontre est de mettre en exergue les avancées thérapeutiques et le chemin parcouru par les scientifiques, mais aussi la société civile, dans la lutte contre le VIH. En effet, les deux dernières décennies ont connu un tournant majeur dans cette lutte. Le VIH connu un repli, avec une réduction de 35% des nouvelles infections depuis l’année 2000, et une baisse du nombre de décès liés au sida de 42% depuis 2004. Hélas, contrairement à cette tendance baissière, constatée dans la quasi-totalité des pays industrialisés, la région Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA) a connu une augmentation de 26% des nouvelles infections au VIH entre 2000 et 2014, avec une couverture par le traitement antirétroviral de moins de 20%. Ainsi, l’ONUSIDA a lancé l’initiative « accélérer, mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030 », qui permettra d’éviter 28 millions de nouvelles infections au VIH, et de mettre ainsi fin à l’épidémie du sida d’ici à 2030. Cette action s’inscrit dans le cadre de la stratégie 2016-2021 de l’organisation, dont le principal objectif est 90-90-90. 90% des PVVIH connaissent leur séropositivité, 90% ont accès au traitement et 90% des personnes sous traitement sont maintenues avec un niveau de VIH indétectable.

En plus des réalisations et les perspectives internationales, cette rencontre-débat sera également l’occasion de s’arrêter sur le cas du Maroc. S’il est vrai que le pays a réalisé un bond important dans la lutte contre le VIH, il n’en demeure pas moins que de nombreux problèmes persistent. Le Maroc a pu diminuer de 16% depuis l’année 2001 les nouvelles infections. Avec seulement 29.000 personnes vivant avec le VIH, à fin 2014, le Maroc est l’un des pays de la région MENA où la prévalence du VIH est faible dans la population générale. Cependant, cette prévalence est en constante évolution chez les populations à risques (professionnels du sexe, consommateurs de drogues…). De plus, si 26% des PVVIH en fin 2014 sont sous ARV, près de 65% des PVVIH ne savent pas qu’ils sont porteurs du VIH, risquant ainsi de voir leur état de santé se détériorer (évolution vers le SIDA), faute d’antirétroviraux. De plus, le risque de contamination d’autres personnes reste élevé, faute de mesures nécessaires de la part de ces sujets.

LO

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