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Revue de presse

Au Maroc, la molécule contre l’hyperactivité des enfants n’est pas commercialisée : une journée scientifique pour tirer la sonnette d’alarme

Libération | Maroc | 15/01/2016

Hyperactif, toujours en mouvement, impulsif, agité, agressif : c’est la description de nombreux enfants vite étiquetés du mauvais côté, jamais véritablement diagnostiqués TDAH. Derrière cet acronyme, se cache une véritable souffrance de l’enfant. Le trouble déficit d’attention hyperactivité est une pathologie qui, non soignée, handicape l’épanouissement de l’enfant. « Les causes exactes d’un tel trouble ne sont pas déterminées, mais des recherches ont porté sur les facteurs neurobiologiques où les causes génétiques liées à ce trouble sont considérées comme importantes pour expliquer son apparition. Le TDAH concerne généralement deux catégories de problèmes : les difficultés d’attention ainsi que le déficit de contrôle entraînant hyperactivité et impulsivité », explique une pédopsychiatre de la place.

Si le trouble déficit d’attention hyperactivité est le premier motif de consultation en pédopsychiatrie dans les pays développés, les praticiens marocains reçoivent de plus en plus en consultation de tels profils. En France, 3,5% à 5,6% des enfants sont concernés par ces troubles qui conduisent souvent à l’échec scolaire s’ils ne sont pas pris en charge.

Faire le bon diagnostic

En terre marocaine, il n’existe pas de statistiques relatives à la prévalence du TDAH. Mais selon l’Association marocaine de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, « les pédopsychiatres marocains reçoivent de plus en plus d’enfants en souffrance, qui sont soit adressés par les établissements scolaires pour des troubles des apprentissages, soit amenés par leurs familles en raison de troubles du comportement qui nuisent à leur adaptation sociale ».

Guérit-on du trouble déficit d’attention hyperactivité ? Oui, à condition d’être diagnostiqué et pris en charge. « En général le traitement comprend trois axes complémentaires : l’accompagnement psychologique de l’enfant et des parents à travers le soutien et la guidance éducative, la remédiation neuropsychologique et éventuellement le traitement médicamenteux », indique cette spécialiste.

Le traitement médical qui contribue à la prise de l’hyperactivité des enfants existe donc. Problème, il n’est pas commercialisé au Maroc. « La principale molécule prescrite dans ce trouble (le Methylphénidate) n’est pas commercialisée dans notre pays. Cela représente une entrave à la prise en charge, quand le traitement médicamenteux est nécessaire, et une charge supplémentaire pour les familles en souffrance qui doivent aller chercher le traitement en Espagne ou en France », fait-on valoir au sein de l’Association marocaine de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent (AMPEA) qui dénonce « une forme de discrimination portant directement atteinte aux droits des enfants qui ne peuvent recevoir des soins adaptés dans leur propre pays ».

Non à la discrimination dans le traitement

Et c’est justement au nom du droit à tous de bénéficier de soins à travers la commercialisation de la molécule utilisée contre le TDAH, l’AMPEA organise ce samedi 16 janvier à Rabat sa première journée scientifique sous le thème « TDAH : de l’enfance à l’âge adulte ». Une manière de tirer la sonnette d’alarme et d’appeler les pouvoirs publics au droit à la santé et à l’égalité de tous devant le traitement. « Nous espérons ainsi pouvoir éclairer les professionnels de santé concernant les avancées scientifiques dans la compréhension et la prise en charge de ce trouble, et sensibiliser l’opinion publique ainsi que les décideurs au sein du ministère de la Santé afin que les enfants marocains puissent à leur tour avoir accès au traitement », conclut la présidente de l’association.

Narjis Rerhaye

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