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Revue de presse

La douleur, premier motif de consultation

L'économiste | Maroc | 09/12/2015

L’Economiste : Quelles mesures urgentes le Maroc doit-il prendre pour une meilleure prise en charge de la douleur et pour assurer des soins palliatifs de qualité ?

Mati Nejmi: Pour améliorer la prise en charge de la douleur et les soins palliatifs, il faut introduire dans le cursus des études médicales de toutes les facultés de médecine et dans les écoles de formation des infirmiers un enseignement théorique et pratique sur la prise en charge de la douleur et la prise en compte des soins palliatifs. Le ministère de la Santé (qui est en partie associé au Plan national de prévention et de traitement du cancer initié par l’Association Lalla Salma) devrait mettre en place un plan national de lutte contre la douleur et un autre relatif aux soins palliatifs. Un récent rapport de l’OMS fait état de 80% de patients atteints de cancer et 50% de ceux atteints du VIH morts dans des douleurs modérées à sévères sans aucun traitement antalgique. Ajoutez à cela les douleurs liées à d’autres maladies chroniques non transmissibles liées à des pathologies neuro-dégénératives, cardiologiques, broncho-pulmonaires et rénales...etc. N’oublions pas que la douleur est le premier motif de consultation médicale au Maroc dans près de 2 cas sur 3.

A quel stade d'une maladie faut-il intervenir ?

La majorité des patients atteints de cancer sont diagnostiqués à un stade tardif et par conséquent le plus souvent métastatique nécessitant un traitement antalgique efficace. Les soins palliatifs doivent être instaurés dès l’annonce du diagnostic d’un cancer et non pas à un stade tardif. Ils sont le complément indispensable d’une prise en charge multidisciplinaire afin d’améliorer la qualité de vie des patients. Dans des travaux récents, l’introduction des soins palliatifs à un stade précoce de la maladie a permis d’améliorer la qualité de vie et a même permis un allongement de la survie. Par ailleurs, les soins palliatifs ont également un rôle de soutien pour les familles des patients.

Enfin, pour encourager les médecins à prescrire les antalgiques adéquats, il faut lever un certain nombre de barrières telles que la simplification de l’octroi d’un « carnet à souches » indispensable pour les antalgiques forts et inciter l’industrie pharmaceutique à mettre sur le marché plus de médicaments antalgiques du palier 3. Il faut aussi participer activement à la formation médicale continue afin de permettre aux médecins qui n’ont pas bénéficié d’un enseignement sur la prise en charge de la douleur et des soins palliatifs de combler leurs lacunes. Il est inadmissible au 21ème siècle qu’un médecin ne sache pas prendre en charge un patient qui souffre ou qui a en plus besoin de soins palliatifs.

Pour des raisons religieuses, le débat sur l'euthanasie est impossible. Quel est le point de vue du scientifique sur ce point ? Avez-vous déjà reçu des demandes de la part de patients ou des familles dans ce sens ?

A mon humble avis, la question de l’euthanasie n’a pas lieu d’être posée dans un pays musulman puisqu’il est écrit dans le Coran qu’il est strictement interdit de tuer un être vivant. Par ailleurs, je n’ai personnellement jamais été sollicité pour le faire et je ne le ferai jamais. Il faut savoir que dans les autres pays, les demandes d’euthanasie sont en général le fait de patients qui souffrent beaucoup et qui n’ont pas en général été pris en charge par des médecins qualifiés en soins palliatifs. Dans les cas extrêmes, il existe actuellement des techniques de « sédation profonde » qui permettent de soulager les patients en grande souffrance, mais qui peuvent être réveillés une fois la phase aiguë passée. C’est une technique qui doit être bien maîtrisée par les utilisateurs. Il faut savoir que ces demandes restent très minoritaires.

Khadija MASMOUDI

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