Ces nouvelles machines ouvertes permettent aux patients claustrophobes et obèses de passer plus confortablement et également pour les petits enfants, car ils peuvent être accompagnés par leurs parents pendant l’examen. L’IRM ouverte met à l’aise le patient au lieu de les enfermer tout en permettant au médecin d’obtenir des images aussi détaillées qu’avec une IRM classique.
Les indications de l’IRM ouverte sont celles de l’IRM en général à savoir la pathologie cérébrale notamment vasculaire et tumorale, la pathologie rachidienne dont les chefs de fil sont les hernies discales et les traumatismes. Les pathologies ostéoarticulaire du genou et particulièrement la fracture méniscale. Et enfin les pathologies abdominales (foie, voies biliaires et reins) et pelviennes.

Il faut rappeler que L’IRM ou imagerie par résonance magnétique utilise les propriétés des champs magnétiques, des ondes radios et des ordinateurs très performants pour fabriquer des images en 2 D ou 3 D du corps humain, il s’agit donc d’un examen non irradiant (n’utilisant pas de rayons X).

Par ailleurs, l’IRM ouverte est indiquée dans les accidents vasculaires cérébraux. Ainsi, la réalisation de l’examen pendant les premières heures de l’accident vasculaire permet le diagnostic précoce et la prise en charge de ces patients pour permettre de réduire le grand handicape de l’hémiplégie. Ainsi, en ce début 2007, l’IRM ouverte, trouve parfaitement ses applications en pédiatrie et chez les malades claustrophobes.

D’autant plus que les progrès de l’imagerie médicale des vingt dernières années, comme le scanner et l’IRM (imagerie par résonance magnétique) sont devenus des outils de diagnostic incontournables dans de nombreuses pathologies.
Mais, l’avènement de l’IRM ouvert, constitue une véritable avancée technologique, qui permet de faire bénéficier certains profils de malades, les enfants, les claustrophobes, les malades agités ou affaiblis, d’examens très performants.

L’IRM ouverte a ses indications en pathologie tumorale et vasculaire du cerveau, ainsi que lors des accidents vasculaires cérébraux ou la pratique d’un examen d’exploration en urgence, dans les 6 heures qui suivent, permet d’assurer une prise en charge adéquate, évitant les séquelles qui hypothèquent le devenir fonctionnel d’une main, d’un bras ou d’une jambe.

Appel des associations des radiologues de Rabat

L’association des radiologues privés de Rabat, lance un appel aux organismes gestionnaires de l’AMO, que sont la CNOPS et la CNSS, pour la signature d’une convention, afin que les malades marocains, puissent bénéficier d’examens radiologiques performants dans les meilleurs délais.

On a recours à l’IRM, quant une analyse très fine est nécessaire pour examiner le cerveau, la moelle épinière ou une articulation. De même quant on doit réaliser le bilan d’extension de certains cancers. Dans ce cas, on peut effectuer un examen du corps entier. C’est beaucoup plus rapide que de chercher les anomalies organe par organe. Et c’est très sensible, l’IRM est capable de mettre en évidence une métastase hépatique de 3 à 4 mm. L’IRM est aujourd’hui le meilleur examen pour explorer finement le foie et le pancréas. Elle est utile aussi après un traumatisme du genou, lorsqu’on veut savoir si un ligament a été rompu ou non.
L’imagerie par résonance magnétique est un examen totalement inoffensif qui ne fait pas appel aux rayons X. Le patient est introduit dans un tunnel. Le résultat est retranscrit sous forme d’images en 3D grâce à un traitement informatique.

Parfois l’IRM est assez impressionnant, car le champ magnétique utilisé provoque des bruits particuliers et le patient a l’impression de se trouver à l’intérieur d’un haut parleur. Ces examens sont longs de 20 minutes à une heure. Il faut rester allongé sur une surface dure, pas toujours facile, en cas de douleur ou d’examen chez l’enfant. De même, les claustrophobes (une personne sur 100), supportent mal les examens « corps entier », qui se font dans une sorte de tunnel.

De même, avec les IRM classiques, les malades développent une sorte d’appréhension à subir un deuxième examen, situations qui ne se voient pas avec l’IRM ouvert.

Par Docteur Hassan DERKAOUI, Radiologue -Rabat