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Revue de presse

Le Maroc célèbre la Journée mondiale du don et de la greffe d’organes

Maroc Hebdo | Maroc | 22/10/2015

Sensibilisation. Le 17 octobre, le monde célèbre la journée mondiale du don et de la greffe d’organes. Une occasion qui nous met face à un constat accablant : Depuis 1986, seuls 400 patients ont reçu un nouveau rein. Près de 17.000 patients sous dialyse attendent. De plus en plus de patients meurent en attente d’organes. C’est ce que constatent les professionnels de la santé et les associations à la veille de la journée mondiale du don et de la greffe d’organes, célébré le 17 octobre 2015. « Au Maroc, près de 17.000 patients sous dialyse forment ardemment le vœu de transplanter un rein, pour soulager leur souffrance, améliorer la qualité de leur vie et, partant, contribuer au développement durable du pays », affirme Pr Amal Bourquia, néphrologue et présidente de l’association « Reins ».

Il ne tient qu’à la générosité des donneurs pour franchir le pas et sauver des vies. Paradoxalement, alors que tout le monde considère le don d’organes comme un acte positif, voire héroïque, peu de gens vont jusqu’au bout de cette conviction. En attendant, trop de personnes décèdent faute de donneurs. Au Maroc, seuls 400 patients ont reçu un nouveau rein depuis 1986. En 2014, 350 greffes de cornée ont été pratiquées et 1.000 patients sont en attente de greffe. Concernant les greffes de cellules, 10 patients ont bénéficié d’allogreffes et 50 ont reçu des autogreffes.

C’est dire le retard que le Maroc accuse en matière de greffe. A titre de comparaison, environ 40.000 personnes vivent grâce à un organe greffé en France. Chaque année, ce sont plus de 5.000 personnes qui donnent un organe permettant de réaliser une greffe. « Au Maroc, nous n’avons pas beaucoup de moyens, mais on ne fait pas assez usage de ce dont nous disposons », souligne Pr Bourquia, tout en précisant que les vraies difficultés se situent au niveau de l’après-greffe et du suivi médical des personnes greffées.

Actions associatives

Toujours considéré comme un sujet tabou, le don d’organe fait l’objet d’une réflexion sérieuse à l’occasion de cette journée mondiale. Plusieurs professionnels et associations prennent la parole pour sensibiliser sur cette problématique. Diverses activités et initiatives voient le jour. Pour l’association Reins, « la sensibilisation des jeunes est l’objectif prioritaire de cette année ». L’association a décidé de prendre d’assaut les établissements scolaires de la préfecture Casa-Anfa, pour rencontrer les jeunes élèves afin de les sensibiliser au don d’organes et de tissus. Elle a également procédé au lancement d’un « réseau national de don d’organes », qui se propose de développer des actions de promotion dans le pays.

Cette année, un nouvel acteur associatif entre en scène pour renforcer les rangs des militants pour le don d’organes. Il s’agit de l’AMDOT (Association Marocaine pour le Don d’Organes et de Tissus). Créée le 16 septembre 2015, l’AMDOT oeuvre pour renforcer la sensibilisation de toute la population et faire en sorte que la culture du don d’organes soit ancrée au Maroc. « La santé publique fait ce qu’elle peut, mais il faut une action sociale pour aller vers les jeunes », assure Samya El Alami, membre fondateur et Présidente de l’AMDOT.

Convaincue que, sur le plan médical, le Maroc est au point grâce à des équipes bien formées au prélèvement et à la greffe, qui sont opérationnelles dans les Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) de Rabat, de Casablanca, de Marrakech et de Fès, et bientôt également aux CHU d’Oujda et d’Agadir, l’association concentre son action sur l’information et la sensibilisation. Tout comme l’association Reins, l’AMDOT jette son dévolu sur les jeunes, estimant qu’ils comprennent mieux et qu’ils sont « moins coincés ».

Changer les mentalités

Autre cible privilégiée de cette association, les habitants des endroits reculés du Maroc. « Cette population a plus besoin de sensibilisation. Dans les villages enclavés, il n’y a pas de centres de dialyse. Pour les malades, c’est la croix et la bannière pour se faire dialyser. La greffe reste donc la meilleure solution pour eux. Dans ces régions, les gens sont réceptifs et ont envie de comprendre. En France, j’ai constaté que, dans les villages, tout le monde a une carte de donneur », affirme Samya El Alami. Pour la présidente de l’AMDOT, expliquer que tout le monde est concerné par le don d’organes permet de mettre tout un chacun devant ses responsabilités. « Nous espérons au moins que cette idée fasse son chemin sans tabou. Après, viendra la responsabilité de la santé publique », ajoute-t-elle.

Lors de ses rencontres avec les différentes populations, Mme El Alami a constaté que beaucoup font l’amalgame entre réseaux de trafic d’organes et CHU. La question du respect du cadavre revient également dans leurs questionnements. Autant de flou et de points d’interrogation qui freinent l’élan des donneurs potentiels. Néanmoins, pour dissiper tout scepticisme, il suffirait, selon Mme El Alami d’aller dans une salle d’attente pour malades dialysés et d’observer la souffrance des patients et de leurs proches. Un calvaire qui peut prendre fin avec une action humaine et solidaire.

Kenza Alaoui

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