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Revue de presse

AMDAM 2015 a pu soigner 7.000 malades et réaliser 300 interventions chirurgicales

Libération | Maroc | 22/10/2015

Aziz Amar est la cheville ouvrière de l’AMDAM. Chaque année, il réussit à mobiliser autour de lui une grande équipe médicale, composée de Marocains et Français, pour venir en aide aux nécessiteux de la région du Tafilalet. Il a déjà à son actif une dizaine d’années pleines d’énergie et de dynamisme. Aziz Amar ne se lasse point de dire qu’il est au service des gens de condition modeste… Il vient de finir ce dimanche 18 octobre sa dixième mission. Entretien.

Libé : Comment s’était déroulée l’opération AMDAM de cette année ?

Aziz Amar : L’action humanitaire menée par l’AMDAM est la dixième que nous organisons dans la province de Midelt et d’Errachidia. Elle s’est déroulée dans de très bonnes conditions et nous pensons pouvoir atteindre l’objectif de soigner 7000 malades et de réaliser 300 interventions chirurgicales.

Après dix ans de travail, quel bilan faites-vous de cette opération humanitaire ?

Cette action est menée par l’AMDAM qui est la plus grande association issue de l’immigration marocaine. Pour rappel, l’AMDAM a déjà réalisé en dix ans plus de 60.000 consultations médicales et 3000 interventions chirurgicales et a distribué plusieurs tonnes de médicaments pour les populations démunies de la région d’Errachidia. Par ailleurs, nous avons équipé les structures de soins par des dons en quantité très importante de matériel médical.
Nous avons aussi fait opérer en France 34 enfants présentant des malformations cardiaques. Nous facilitons aussi l’accès des médecins marocains aux hôpitaux en France pour des stages de formation et de perfectionnement. L’AMDAM s’appuie sur un réseau dense de professionnels de la santé en France et au Maroc. Plus de 120 partenaires français et marocains s’associent pour la réussite de nos actions et c’est pour nous une reconnaissance de la crédibilité et du sérieux des actions menées sur le terrain.

Quelles sont les branches médicales mobilisées et les zones d’intervention ?

Notre équipe médicale et paramédicale est formée d’une centaine de praticiens, tous bénévoles, venus de Clermont-Ferrand et associés à une équipe de médecins marocains. Toutes les spécialités médicales (cardiologie, pédiatrie, dermatologie, pneumologie, chirurgie dentaire, rhumatologie, diabétologie, radiologie, médecine générale, gynécologie, pharmacie, soins infirmiers, kinésithérapie) et chirurgicales (chirurgie générale et digestive, chirurgies maxillo-faciale, orthopédique, infantile, gynécologique et neurochirurgicale) sont représentées.
Nous travaillons en même temps aux hôpitaux d’Errachidia, Goulmima, Midelt et Rich. Cette performance logistique a été possible grâce à notre équipe et à nos partenaires marocains qui nous facilitent les démarches.
Il faut renforcer les programmes de suivi de grossesse et des conditions d’accouchement dans le Sud-est.

Cet apport quantitatif s’accompagne-t-il d’une amélioration qualitative ?

Nous avons effectivement, en plus de nos apports très importants, amélioré notre organisation pour faciliter l’accès des malades à nos consultations. Nous avons ainsi établi avant notre arrivée une liste de 3600 inscrits pour la consultation médicale, afin d’éviter l’encombrement et l’attente inutile des malades. Pour ce qui est de l’activité chirurgicale, nous avons mis en place préalablement un processus de recrutement et de sélection des malades par notre équipe locale. Nos équipes chirurgicales sont gérées par de grands professeurs et des médecins habitués au travail dans des conditions humanitaires difficiles.

Avez-vous constaté des efforts de la part des autorités gouvernementales ?

Quand nous avons commencé ces actions humanitaires, nous étions seuls, avec un autofinancement de nos actions. Après quelques années d’activités, des partenaires français institutionnels (ministères des Affaires étrangères et de l’Intérieur et plusieurs collectivités territoriales) et privés (établissements de soins, laboratoires pharmaceutiques, entreprises privées et ONG) ont commencé à nous accompagner et puis par la suite les autorités marocaines se sont engagées avec nous. Nous avons ainsi établi une convention de partenariat avec le ministère de la Santé, le ministère des Marocains résidant à l’étranger, et plusieurs communes de la région. Nous bénéficions également du soutien de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, du conseil de la région, des gouverneurs de Midelt et d’Errachidia dans la cadre de l’INDH. Plusieurs acteurs de la société civile se sont également associés à nos actions.
Je suis sincèrement très fier de vous dire qu’après 10 années d’actions sur le terrain, le financement se fait à parts égales, un tiers par l’AMDAM, un autre par les partenaires français et un troisième par les partenaires marocains.

Quelles sont les motivations qui vous poussent personnellement à vous engager pendant tant d’années, sachant que certains médecins participent à une édition, et au maximum trois ?

Je reste très attaché à cette région du Maroc qui est mon lieu de naissance et très attaché à mon pays malgré 28 ans passés en France. Je pense aussi que cette action que j’ai initiée et dans laquelle je mets beaucoup d’énergie est très utile pour les habitants de cette région.

De quoi a-t-il besoin le Sud-est en général en matière de santé ?

Nos équipes sont très surprises par le grand nombre d’enfants handicapés lors de nos consultations. Ce handicap survient le plus souvent suite à des accouchements difficiles avec une souffrance neurologique précoce. C’est pour cette raison que tous les programmes pour améliorer le suivi de grossesse et les conditions d’accouchement sont à renforcer.
Le niveau d’équipement des structures de santé reste aussi en dessous des normes pour assurer des soins de qualité et je pense qu’il est nécessaire de se pencher sur cette question.

Entretien réalisé par Mustapha Elouizi

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