Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb au Maroc > Revue de presse
Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 15/01/2007
Contacté par ALM, le délégué du ministère de la Santé à Chefchaouen, Dr. Ahmed Montassir, a refusé de faire la moindre déclaration sur l’évolution de cette épidémie et sur les cas enregistrés jusqu’ici dans la région. Il s’est contenté de rappeler que «le ministère de la Santé a diffusé un communiqué comportant toutes les données relatives à cette maladie à tous les organes de presse et à toutes les administrations concernés». «J’estime que je n’ai rien d’autre à ajouter», s’est-il exclamé.
La situation est suffisamment alarmante pour justifier l’envoi sur les lieux d’une équipe d’experts en épidémiologie pour «valider la démarche entreprise par les services locaux et approfondir les investigations épidémiologiques», comme l’indique le communiqué en question.
Pour la période comprise entre le 26 décembre 2006 et le 12 janvier 2007, cinq cas de méningite ont été enregistrés dans la localité de Tinghdouane relevant de la commune de Bni Selmane et six cas isolés sont répartis entre quatre localités des communes de Bni Faghloum, Louane et Chaouen.
Les cas de méningites recensés à Chefchaouen, dont un
mortel, suscitent une crainte légitime des habitants de la région
et surtout des parents ayant des enfants en bas âge. Pour apaiser les
esprits, une stratégie de lutte contre cette maladie est actuellement
mise en œuvre. Elle est axée sur la vaccination anitiméningococcique
et la chimioprophylaxie : «1253 personnes
ont été vaccinés et 426 ont bénéficié
du traitement chimioprophylaxique», précise le ministère
de la Santé, en soulignant que ces mesures sont «prises dans l’ensemble
des localités touchées» et que des services hospitaliers
sont sur le terrain pour circonscrire cette épidémie».
La même source indique que tous les cas ont été pris en
charge par les services compétents de ce département, tant à
Chefchaouen qu’à Tétouan.
La méningite frappe, chaque période hivernale (décembre-mars),
quelques régions du Royaume. Notamment les campagnes, les douars et les
régions les plus enclavés qui ne sont généralement
pas touchés par les campagnes de vaccination et où les conditions
d’hygiène ne sont pas satisfaisantes. En 2005, plus de 62 cas de
méningites ont été enregistrés à cette pareille
période à Chefchaouen, dont cinq mortels.
L’origine du mal
La méningite correspond à une atteinte inflammatoire des méninges.
Le responsable est le plus souvent d’origine infectieuse (virus dans 80
% des cas). Elle est alors bénigne et le rétablissement est le
plus souvent spontané.
Les bactéries en sont responsables dans 20 à 25 % des cas. Les
infections sont particulièrement graves et peuvent être fatales.
Plus rarement, la méningite est causée par un parasite ou un champignon.
Par : Najat Faïssal
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.