En présence de MM. Driss Elyazami président du CNDH, Nourreddine Mouaddibpresident de l’UIR de son vice-président aux affaires générales, Mohamed Abdellaoui, Thierry Magnin recteur de l’UCL et André Dizdarevic directeur de l’IDHL, les locaux de l’Université Internationale de Rabat (UIR) ont abrité le 16 septembre courant, la cérémonie de remise des diplômes d’un exécutif Master2 en «théorie et pratique nationale et internationale en protection des droits de l’homme». À cet effet, le CNDH passe à la vitesse supérieure et procède à une Formation scientifique, universitaire internationale en parité d’une trentaine de ses membres et cadres.

Ce diplôme, international, est constitué d’un ensemble de modules qui couvrent toutes les disciplines des droits de l’homme, qui passent en revue les dispositions des chartes, des protocoles, des déclarations et conventions que les instances internationales compétentes ont créé depuis la nuit des temps ou simplement au cours du XXe siècle. Tels le droit international des droits de l’homme, le droit international humanitaire, le cedaw, les conventions des droits civils et politique, les droits de l’enfant et des droits économiques sociaux culturel et environnemental, le droit de migration, les chartes européennes, africaines et arabe des droits de l’homme etc...et dont le but essentiel est de renforcer les capacités juridiques à travers les textes internationaux des cadres et membres du CNDH.

Préparé en collaboration avec, l’université catholique de Lyon en France (UCL), sa branches des droits de l’homme, l’institut des droits de l’homme de Lyon ( IDHL), cette formation, est une initiative rarement réalisée à travers le monde, et particulièrement dans les pays, qui ont choisi de se réconcilier avec leur histoire et leur passé. Une initiative qui a permis au CNDH par le biais de ses membres et cadres d’avoir une idée sur les institutions internationales similaires des autres états amis, tel au Mexique, en suisse et en France qui ont accueilli des stagiaires de ce master. D’autant plus que d’autres ont choisi la recherche sur des thèmes bien cernés par les formés et les formateurs, tel la justice transitionnelle au Maroc, la politique de migration au Maroc, la diversité culturelle au Maroc, le cinéma et les droits de l’homme au Maroc.

Cette formation, disait M. Elyazami lors de son allocution en l’occasion, est le début d’un long chemin sur les formations aux droits de l’homme qui nous permettra de hisser notre pays au rang des grandes puissances des droits de l’homme, dans notre entourage africain, arabe et international.

Aziz Laafou