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Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 24/06/2015
Les protocoles thérapeutiques permettent aussi de mieux maîtriser les dépenses de santé. L’objectif étant de maintenir l’équilibre budgétaire des organismes gestionnaires de l’assurance- maladie obligatoire. À l’instar de ce qui se fait un peu partout dans le monde, les professionnels de santé au Maroc ont aussi recours aux protocoles thérapeutiques. Six protocoles ont été validés et approuvés pour la prise en charge de pathologies chroniques, fréquentes et coûteuses. Il s’agit du cancer du sein, l’insuffisance rénale chronique terminale, l’asthme, la polyarthrite rhumatoïde, le diabète de type 2, l’insuffisance rénale aiguë.
L’approbation s’est faite dans le cadre d’une convention de partenariat signée entre le ministère de la santé, l’Agence Nationale de l’Assurance Maladie (ANAM), la Société marocaine des sciences médicales (SMSM) et le Conseil de l’Ordre des médecins relatives à l’élaboration des protocoles thérapeutiques.
Les protocoles thérapeutiques permettent ainsi d’assurer la qualité des soins comme le souligne l’ANAM dans un communiqué : « Ils favorisent l’harmonisation des pratiques professionnelles et constituent les référentiels des bonnes pratiques pour assurer la qualité des soins ainsi que pour l’exercice du contrôle médical assigné légalement aux organismes gestionnaires de l’AMO ». Ils permettent aussi de mieux maîtriser les dépenses de santé.
L’objectif étant de maintenir l’équilibre budgétaire des organismes gestionnaires de la couverture médicale. Il faut noter à ce sujet que la situation financière de la CNOPS risque de se détériorer durant les prochaines années avec l’évolution des Affections de Longue Durée (ALD), le coût des soins dentaires ou encore la fermeture de la pharmacie de l’organisme gestionnaire. A ce sujet, le directeur de la CNOPS avait reconnu lors du conseil d’administration de la Caisse qui s’est tenu le 16 juin 2015 que « l’évolution des ALD (4,57% de la population assurée consommant 46% des dépenses), le coût des soins dentaires et de la biologie, les prochaines revalorisations de certains actes médicaux dans le cadre des négociations tarifaires, l’intégration de la population de l’article 114 (constituée de 60% de retraités)… sont autant de zones de risques qui pourraient impacter à terme la bonne santé financière de la CNOPS ». Il faut dire que la fermeture de la pharmacie de la CNOPS n’arrangera pas les choses.
Face à cette situation, les membres du conseil d’administration ont décidé d’organiser une journée d’étude sur l’avenir de l’AMO-secteur public postérieurement à la présentation des résultats de l’étude actuarielle menée actuellement par l’ANAM qui devrait donner une vision d’ensemble sur l’horizon de viabilité de l’AMO.
Laila Zerrour
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