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Albayane | Maroc | 08/01/2007
Trop complexes et coûteuses, les techniques diagnostiques de pointe actuellement disponibles sur le marché international ne sont pas adaptées aux pays les plus défavorisés. Or, ce sont eux qui en ont le plus besoin ! Plus de 80% des malades vivent dans ces pays. Et les tests traditionnels par frottis, radiographie et culture ne permettent pas d’identifier avec précision une tuberculose active. Surtout chez des patients co-infectés par le VIH.
Et le paradoxe, c’est que le marché existe... et qu’il est énorme. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, un test vraiment efficace et peu onéreux pourrait être immédiatement vendu à... 204 millions d’exemplaires ! Rien que ça. En d’autres termes, un parfait blockbusters Aujourd’hui, plus de 20 millions de femmes, d’hommes et d’enfants sont infectés. Et 8 millions de nouveaux cas sont recensés tous les ans. Avec en première ligne, les 15/45 ans.
Contre l’hypertension, bon sens et observance
Il y a seulement 20 ans les accidents vasculaires cérébraux, les AVC, survenaient telle une fatalité. Depuis, les choses ont changé. La lutte s’est même parfaitement organisée contre ce qui est le premier facteur de risque d’AVC : l’hypertension artérielle. Contrairement à l’âge, c’est même le seul facteur de risque sur lequel il est possible d’agir directement. Par un contrôle régulier de sa tension artérielle bien sûr, mais pas seulement. Car l’arsenal thérapeutique s’est lui aussi considérablement développé.
Une étude publiée en 2002 sous le nom de LIFE a marqué un tournant dans ce domaine. Pour la première fois en effet, un médicament se voyait reconnaître la propriété de réduire la fréquence des AVC chez les hypertendus.
Des traitements efficaces donc, il y en a. Mais à condition d’être observant. C’est-à-dire de respecter fidèlement les recommandations et la prescription du médecin. C’est très important. Or d’après un autre travail, publié l’an passé, un hypertendu sur deux abandonnerait son traitement au bout de seulement un an. Un constat particulièrement inquiétant, sachant qu’une hypertension insuffisamment contrôlée peut provoquer un accident. Au même titre qu’une hypertension qui ne serait pas traitée du tout ! Enfin et au-delà des médicaments, rappelons que la prévention de l’accident vasculaire cérébral repose aussi sur l’hygiène de vie : alimentation saine et équilibrée, pratique régulière d’une activité physique et bien sûr, l’arrêt du tabac.
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