Présidente de l'Observatoire national des droits de l'enfant (ONDE), Son Altesse Royale n'a cessé de placer son action, depuis des années déjà, sous le signe de l'engagement pour les enfants dans les milieux ruraux et urbains, en faveur de la jeune fille vivant dans les campagnes et exclue de la scolarité, et d'enfants en général qui sont confrontés à la précarité.

A la tête de l'Association marocaine de l'Unicef, elle a déployé d'incessants et louables efforts et contribué à forger une prise de conscience sur l'impératif d'une politique de prévention et de soins en faveur des enfants. C'est ainsi que le Maroc, comme le soulignent de nombreux témoignages de hauts responsables de l'Unicef et de l'Onu, se trouve parmi les tout premiers – pour ne pas dire à la tête – des Etats ayant réussi le grand pari de la vaccination généralisée et intégrale de ses enfants.

Soit un chiffre significatif de plus de 95% de la population enfantine de moins d'un an qui en ont bénéficié entre 1987 et 2005. En quinze ans, en effet, le Maroc est ainsi parvenu à éradiquer quasiment les causes de la poliomyélite et d'autres maladies infantiles, préservant des générations de filles et de garçons.

Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem aura été au cœur de ce combat décisif en faveur de l'enfant contre les maladies et les fragilités de toutes sortes. Elle le mène avec la même ardeur, et notamment une conscience aiguë de la militante mobilisée également sur le front de la femme dans la société arabe, de la culture et de la société. Ambassadrice de bonne volonté de l'Unesco, elle a aussi apporté un soutien précieux aux projets de l'organisation de l'Onu pour la culture, dès lors qu'ils concernent l'épanouissement et l'émancipation sociale et culturelle de la femme et de l'enfant.

L'intérêt porté de manière décisive à l'hygiène médicale et à la santé des enfants, reste d'autant plus l'une de ses priorités que la campagne, cette année, s'illustre à la fois par d'importants fonds – 80 millions de dirhams en tout – pour les vaccins, et réduira de près de 50% les cas de méningite et de près de 30% ceux de pneumonie. Un nouveau défi relevé.