Selon le communiqué, « ces études et recherches adoptent une méthodologie scientifique recommandée par les organisations internationales telles l'OMS et l’Onusida ». Le ministère de la Santé mène régulièrement des études épidémiologiques en matière de lutte contre le Sida, indique vendredi un communiqué de ce département qui précise que ses missions se limitent à la prévention et au traitement des personnes atteintes du virus.

Réagissant à des articles de presse faisant état de l'élaboration par le ministère « d'une étude sur les professionnelles du sexe », le ministère de la Santé précise que cette étude « concerne les jeunes, les femmes et les catégories les plus vulnérables à cette maladie dont les professionnelles du sexe ».

Selon la même source, ce type d'études et de recherches vise à « définir les facteurs de précarité chez ces catégories et déterminer leurs besoins en matière de santé uniquement, et ce pour leur garantir les services nécessaires ».

Selon le communiqué, ces études et recherches adoptent une méthodologie scientifique recommandée par les organisations internationales telles l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Programme commun des Nations unies sur le VIH-Sida (Onusida).

Dans ce cadre, rappelle le ministère, la dernière étude épidémiologique réalisée par son département remonte à 2011 dans le but de définir le taux de contamination au virus au sein de la société en général et au niveau de chaque catégorie.

Le ministère consacre un budget annuel pour dispenser les médicaments nécessaires au traitement des personnes atteintes du virus à titre gracieux dans les centres spécialisés.

Outre le dépistage anonyme et gratuit du VIH-Sida, le ministère organise deux campagnes par an pour le dépistage de cette maladie, ouvertes à tous les citoyens et appuyées par des campagnes de sensibilisation auxquelles participent les ONG actives dans ce domaine.