Santé Maghreb au Maroc -


Odonto-Stomatologie tropicale - 1ère revue dentaire internationale panafricaine - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_ferrer

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions

Accueil > Santé Maghreb au Maroc > Revue de presse

Revue de presse

Forte mobilisation pour les dons d'organes : Louardi fait appel aux officiels et aux ONG

L'économiste | Maroc | 23/04/2015

Le volet religieux tranché par un Dahir réglementant l'opération. Le nombre des donateurs très inférieur aux besoins. El Houssaine Louardi relance le débat autour de la greffe d'organes. Pour convaincre, il a fait appel à une armada d'officiels et d'acteurs de la société civile, lors d'une rencontre autour de ce thème, hier à Rabat. Pour Mustapha Ramid, ministre de la Justice, « il s'agit plus d'une question culturelle et psychologique, qui n'a rien à voir avec la religion ».

Or, « la peur des conséquences religieuses, en plus de la faible connaissance de l'importance de cette opération, sont parmi les principales contraintes du développement des dons d'organes au Maroc », a indiqué, pour sa part, Benyouness Ramdani, président du Conseil consultatif des dons d'organes. Même son de cloche chez Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication, qui a estimé « qu'il y a encore des clichés et des stéréotypes négatifs, qui renforcent le sentiment de peur et d'hésitation vis-à-vis du don d'organes ».

Par ailleurs, le Conseil consultatif présidé par le Pr Ramdani a été mis en place en vertu de la loi relative à cette question. Ce texte, adopté en 1998, a tranché cette question. Depuis, « il ne s'agit plus de se demander si cette opération est halal ou haram, puisqu'elle est régie par une loi qui a valeur de dahir, accompagnée de plusieurs textes d'application », a noté Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des affaires islamiques. Idem pour Mohamed Yessef, secrétaire général du Conseil supérieur des oulémas, qui a noté que « c'est le tuteur de la Oumma, le Commandeur des croyants, qui a tranché sur cette question ». Néanmoins, le ministre de la Santé a mis l'accent sur l'importance de procéder à « une refonte de cette loi, notamment pour mettre en place des outils d'organisation et de fonctionnement des banques de tissus humains et leur relation avec le Centre national de transfusion sanguine ». Louardi a fait savoir que l'élaboration d'un nouveau projet de loi va démarrer dans quelques mois. Mustapha Ramid a déploré que la loi en vigueur n'ait pas été accompagnée d'une évolution du nombre de donateurs. Il s'est dit « choqué de constater qu'en une dizaine d'années, seuls 28 cas aient été enregistrés ». C'est pour cela que le ministre de la Justice a lancé un appel franc aux citoyens pour qu'ils « se débarrassent de toute hésitation », soulignant qu'il a commencé par s'inscrire lui-même sur la liste des donateurs, de même que sa famille et ses proches. Il a également indiqué qu'il a adressé une circulaire aux présidents des tribunaux pour qu'ils mobilisent les fonctionnaires de ces institutions, en vue d'accompagner les potentiels donateurs, qui ne trouvaient aucun interlocuteur pour leur fournir les informations nécessaires ». Globalement, les différents intervenants ont insisté sur la mobilisation des citoyens pour renforcer la culture des dons. Car, il s'agit d'une « forme de solidarité sociale », ont répété en chœur, Ramid et Louardi. Celui-ci a insisté sur l'importance d'instaurer « la confiance dans ce dispositif, mais aussi dans la compétence des praticiens ». De son côté, Ahmed Toufiq a souligné l'implication de son département dans cet effort de sensibilisation. Il a proposé une action commune avec le ministère de la Santé, pour vulgariser ce sujet auprès des imams, afin que la mosquée puisse jouer un rôle actif dans ce domaine.

Greffe

EL Houssaine Louardi, ministre de la Santé, a déploré qu'en dépit des efforts fournis, les résultats restent en deçà des espérances. Surtout en comparaison avec des Etats de la région. En effet, entre 2012 et 2014, le Maroc a connu 125 opérations de greffe de reins, 5 de foie, alors qu'en France le nombre de ces interventions a atteint respectivement 9.105 et 3.181. Mieux, Benyouness Ramdani a indiqué qu'en France, les greffes et les dons constituent 55% du total des opérations chirurgicales. Parallèlement, Louardi a déploré que le taux de donateurs en état de mort clinique constitue 0,4 par million au Maroc contre 24,8 par million en France. Or, « pour faire face aux besoins de la population, nous devons atteindre annuellement 1.000 greffes de pupilles, 250 de reins et 300 de moelle osseuse ».

Plus d'articles Marocain - Plus d'articles panafricains


Une question ? Une remarque ? Contactez-nous ?

MarocSanté Maghreb au Maroc
Le guide de la médecine et de la santé au Maroc


CARTE DU SITE




Connaissez-vous tous les sites web médicaux édités par APIDPM ?

Médecine d'Afrique noire électroniqueMédecine du Maghreb électroniqueOdonto-Stomatologie électronique

www.santetropicale.com - Le guide de la médecine et de la santé tropicalewww.pediatrieafricaine.com - Pédiatrie africaineRencontres Africaines de Nutrition Infantile (RANI)www.sm2ea.com - Santé de la mère et de l'enfant en AfriquePaludisme d'Afrique noirewww.sorlaf.com - Société d'ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale des pays d'Afrique Francophone


Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !