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Revue de presse

La santé publique en grève le 30 avril : les médecins rejettent la décision du ministre d’exercer obligatoirement deux ans dans les zones reculées

Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 22/04/2015

Nouveau bras de fer entre le ministère de la santé et les médecins du secteur public. En effet, le syndicat indépendant des médecins du secteur public annonce une grève dans les hôpitaux publics le 30 avril. Une marche nationale vers le Parlement est également prévue le 25 mai prochain. Si les syndicalistes critiquent la politique du ministère en matière de ressources humaines d’une manière générale, l’annonce d’une prochaine décision du ministre concernant les affectations est aujourd’hui la goutte qui fait déborder le vase.

El Houssaine Louardi, ministre de tutelle, songerait ainsi à instaurer pour les médecins recrutés par l’Etat d’exercer dans les zones reculées pour une durée minimum de deux ans. «Nous ne sommes pas contre la mesure parce que dans les faits, les médecins nouvellement recrutés dans la santé publique sont automatiquement affectés dans les zones reculées. Nous sommes plutôt surpris par cette démarche suivie par le ministère depuis un bout de temps déjà », affirme Abdelmalek Lahnaoui, membre du syndicat indépendant des médecins du secteur public. Et de poursuivre : « Nous sommes principalement contre le fait de mettre les médecins, à cause de la démarche du ministère, au banc des accusés.

Nous, médecins du secteur public, n’avons jamais été contre le travail dans les zones reculées. Mais des décisions politisées sont en train de montrer les médecins comme « les méchants » qui sont contre une bonne couverture du territoire par la santé publique ».

Contradiction

Il faut cependant dire que le syndicat adopte une approche plutôt contradictoire. D’un côté, ses membres affirment qu’ils sont pour l’affectation sur tout le territoire national mais de l’autre, ils invoquent la Constitution qui donne le droit à tous les citoyens marocains de s’installer dans la ville de leur choix en toute liberté. Selon les syndicats, les dispositions constitutionnelles sont prioritaires face à toute décision ou arrêté ministériel.

A ce bras de fer s’ajoutent des problèmes latents entre les deux parties. En ce sens, la décision du ministre est juste l’arbre qui cache la forêt. Le recours du syndicat à la grève vient également en protestation contre le manque de résultats du dialogue entre le ministre et les syndicats. « Les réunions du dialogue sectoriel sont devenues comme des auditions où les responsables écoutent nos revendications et doléances sans que ces dernières ne soient suivies d’effets », affirme une source au syndicat.

Le syndicat pointe du doigt, par ailleurs, le processus de prise de décision au niveau central. Pour les syndicalistes, la prochaine décision concernant les affectations dans les endroits reculés ressemble à la décision prise ces deux dernières années contre le travail des médecins de la santé publique dans les cliniques privées.

« Le statut de la fonction publique interdit déjà aux fonctionnaires de l’Etat y compris les médecins d’officier dans le privé. Le ministère avait donc pris une décision déjà prévue par la loi. Et c’est le même scénario qui se répète actuellement concernant les affectations.

Le ministère veut obliger les médecins aujourd’hui à exercer deux ans. Or, les médecins peuvent exercer jusqu’à sept ans dans leur premier poste d’affectation avant d’obtenir une réaffectation », conclut ce professionnel.

Mohamed Badrane

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