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Revue de presse

Dr Aka Florent Pierre Kroo : en Côte d’Ivoire, nous sommes demandeurs dans les domaines de la cancérologie et de la cardiologie

Libération | Maroc | 16/04/2015

Président du Conseil national de l’Ordre des médecins de la République de Côte d’Ivoire, le Dr. Aka Florent Pierre Kroo était invité au 16ème Salon international de la santé (Medical Expo 2015) organisé du 9 au 12 avril, à la Foire internationale de Casablanca. Nous l’avons rencontré.

Libé : Vous êtes au Maroc dans le cadre du 16ème Medical Expo. Quelles sont vos impressions sur ce rendez-vous dont le thème a porté sur « Le rôle du partenariat public-privé dans le développement de la santé en Afrique » ?

Dr. Aka Florent Pierre Kroo : J’ai été particulièrement heureux de participer à Medical Expo, organisé par plusieurs partenaires marocains. Cela m’a permis d’apprécier la vitalité du système sanitaire marocain qui est un exemple pour le continent et dont, bien entendu, nous devons nous inspirer.
Ma présence à ce salon m’a aussi permis d’en savoir un peu plus sur le projet « Marrakech healthcare city » dont les travaux sont très avancés et qu’on pourrait qualifier de véritable innovation mondiale. De ma mémoire de médecin, je n‘ai jamais vu un projet d’une telle envergure avec une telle disposition d’esprit pour améliorer, soigner et mettre dans les meilleures conditions possibles tout malade qui sera évacué dans cette cité de la santé.
En ce qui nous concerne, et au regard de ce que j’ai pu voir sur place, je peux vous rassurer que nous sommes disposés à faire en sorte que nos malades nécessitant une évacuation puissent venir bénéficier des soins prodigués dans ce complexe médical dès qu’il sera ouvert.

Plusieurs médecins subsahariens sont formés au Maroc. Que pensez-vous justement de la qualité de la formation dispensée au Royaume et de l’expertise marocaine dans ce domaine ?

J’ai eu l’occasion de rencontrer des médecins de différentes nationalités formés au Maroc et mon constat est que la formation dispensée ici est plutôt spécialisée et d’excellente qualité, notamment dans le domaine de la cancérologie et de la cardiologie.
Il se trouve que nous sommes justement demandeurs dans ces domaines-là, parce que la Côte d’Ivoire n’a pas encore toutes les infrastructures pour la cancérologie et que l’Institut de cardiologie connaît quelques défaillances sur le plan technique.
La coopération entre le Maroc et la Côte d’Ivoire, redynamisée par les visites effectuées par SM le Roi Mohammed VI à Abidjan, devait renforcer la coopération sanitaire entre nos deux pays. Puisque Mme la ministre de la Santé et de la Lutte contre le sida, Dr Raymonde Goudou Coffie, a accompagné le président Alassane Ouattara lors de sa dernière visite au Maroc.

La région de l’Afrique de l’Ouest est confrontée depuis une année à l’épidémie d’Ebola qui a coûté la vie à plus de 10.000 personnes. Comment la Côte d’Ivoire a-t-elle géré cette crise sachant qu’elle est voisine de trois pays très affectés ?

Le gouvernement ivoirien, à travers le ministère de la Santé et la corporation médicale, a pris des mesures pour préserver la santé de la population. Cette dernière a été sensibilisée aux facteurs de risque de l’infection par le virus Ebola et priée de respecter certaines règles de base comme se laver les mains à tout instant avec du savon ou un gel hydro-alcoolique, éviter des contacts corporels, ne pas consommer de viande de brousse puisqu’on sait que le virus est véhiculé par des rongeurs, singes et chauves-souris, en plus de respecter les règles habituelles d’hygiène. Afin d’éviter une contamination à grande échelle, il lui a été recommandé de signaler toute personne suspecte à un centre identifié et aux sapeurs-pompiers grâce à un numéro vert.
Toutes ces mesures ont été recommandées aussi bien au personnel médical que paramédical : les médecins n’ont plus droit d’examiner les malades sans porter de gants, sans mettre une blouse et un masque qui couvre le nez et la cavité buccale.
Dans le cas d’une personne qui a été en contact avec un patient, le malade devait être isolé et le cabinet où il a été suivi aussitôt fermé.
Il faut savoir que deux hôpitaux de référence ont été mis en place à Abidjan pour recueillir les cas suspectés. Tandis que des postes de contrôle ont été placés tout le long de la frontière avec les pays infectés avec le concours de l’OMS, de Médecins sans frontières et d’autres ONG sanitaires afin de faire face à toute éventualité.
Enfin, le laboratoire Pasteur, le seul en Côte d’Ivoire voire dans la sous-région à disposer de compétences pour identifier le virus Ebola, a été réactivé pour répondre à toute éventualité.

Si l’apparition du virus a surpris, elle a surtout révélé un manque cruel d’infrastructures et de personnel médical dans la région. Quel commentaire vous suggère ce constat ?

Il est vrai qu’Ebola nous a surpris. Mais, il faut aussi reconnaître que la plupart des pays de la région disposent de très peu voire pas du tout d’infrastructures sanitaires répondant aux normes requises. C’est particulièrement vrai pour les pays francophones qui, à mon sens, ne font pas beaucoup d’efforts au niveau des investissements et budgets consacrés au domaine de la santé.

En Côte d’Ivoire, les montants alloués au secteur de la santé atteignent difficilement 5 à 6% du budget. L’idéal serait qu’ils se situent autour d’au moins 10%, puisqu’on sait que les 15% recommandés par l’OMS ne seront pas atteints de sitôt.

Par ailleurs, s’il reste encore beaucoup à faire au niveau des infrastructures sanitaires publiques, il faut noter que dans le secteur privé, nombre de cliniques ont pris des mesures afin de faire face à toute éventualité.

Propos recueillis par Alain Bouithy

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