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Revue de presse

Renforcement de la veille épidémiologique contre Ebola : Maladie à virus Ebola

Albayane | Maroc | 08/04/2015

Le nombre de victimes du virus Ebola a baissé dans les pays touchés, grâce en partie aux efforts déployés par l’organisation des soins, une plus grande implication de la communauté internationale concernant le financement, des traitements plus efficaces, une meilleure compréhension des moyens de prévention… Tous ces éléments ont contribué à réduire le nombre des cas Ebola, mais doit-on pour autant croiser les bras et dire que tout est bien fini ? La réponse coule de source. A ce jour, des foyers d’infection persistent en Guinée, au Liberia et Sierra Leone. On n’a pas éradiqué Ebola, ce qui signifie que l’épidémie n’est pas terminée. Il faut donc rester vigilant.

Suite aux Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI en vue de renforcer le plan national de veille et de préparation de la riposte contre la fièvre hémorragique Ebola, le Pr El Houssaine Louardi, ministre de la Santé, a présidé hier au siège du ministère de la Santé, une réunion consacrée à la présentation du plan national et des mesures de renforcement de la veille épidémiologique contre Ebola. Cette réunion a connu la participation du ministre de l’Intérieur et du ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur et en présence de hauts responsables gouvernementaux.

Au moment ou pratiquement toutes les compagnies aériennes avaient suspendu leurs vols à destination de la Guinée, du Liberia et la Sierra Leone, des pays touchés par le virus Ebola, le Maroc a été le seul pays solidaire de ces pays frères, la Royal Air Maroc a maintenu ses vols réguliers à destination de la capitale guinéenne Conakry mais également vers les autres pays sévèrement touchés par l’épidémie d’Ebola, le Liberia et la Sierra Leone. Pour la compagnie aérienne marocaine, il s’agit d’une décision humanitaire visant à faciliter l’acheminement du matériel et de l’aide appropriée afin de lutter contre le virus. Aujourd’hui on est en droit de nous féliciter d’avoir maintenu ses vols et départ et à destination des pays africains, mais aussi d’avoir mis en place une stratégie qui a consisté à renforcer les contrôles sanitaires et les mesures de prévention lors de ses escales africaines et au niveau de ses plateformes aéroportuaires.

Lors de la conférence internationale de haut niveau, organisée par l’UE le 3 mars à Bruxelles pour soutenir la mobilisation internationale contre Ebola, les chefs d’Etat de la Guinée, du Libéria et du Sierra Leone ont salué le soutien et la solidarité du Maroc avec les pays touchés par l’épidémie de la fièvre hémorragique d’Ebola. Ils ont tous été très sensible et reconnaissant pour l’aide apportée par le Maroc aux pays touchés par Ebola et du maintien par la compagnie marocaine Royal Air Maroc (RAM) de ses liaisons aériennes avec ces pays malgré la propagation du virus.

Le président de Guinée avait notamment déclaré : « Il n’y a pas plus grand symbole du soutien aux pays touchés par Ebola de la part de leurs amis que le maintien des frontières ouvertes et de la libre circulation des personnes ».

Recommandations de l’OMS

L’OMS recommande aux pays d’informer leurs citoyens qui ont séjourné dans des zones touchées, sur les symptômes de l’infection et de consulter un médecin dès les premiers signes de la maladie. Les cliniciens qui gèrent les voyageurs revenant des zones touchées et présentant des symptômes compatibles, sont invités à prendre en considération la possibilité de maladie à virus Ebola. Le paludisme, la fièvre typhoïde, la shigellose, le choléra, la leptospirose, la peste, rickettsioses, la fièvre récurrente, la méningite, l’hépatite et d’autres fièvres hémorragiques virales sont un diagnostic différentiel à envisager chez ces patients. L’OMS encourage les pays à renforcer la surveillance y compris la surveillance des maladies compatibles avec les maladies à virus Ebola et examiner attentivement tous les événements inhabituels, afin d’assurer l’identification précoce et la déclaration éventuelle des infections humaines conformément au Règlement Sanitaire International (2005), et encourage les pays à poursuivre les actions de préparation nationales.

Dispositif national de veille contre Ebola

Depuis l’annonce par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) de la flambée épidémique de la maladie à virus Ebola au mois de mars 2014, un dispositif national de veille et de préparation à la riposte contre cette maladie mortelle a été mis en place au Maroc. Ce dispositif avait pour objectif de prévenir le risque d’introduction et de propagation de la maladie dans notre pays.

Ce dispositif s’articule autour de quatre axes d’intervention :

  • Mesures visant la prévention de l’introduction du virus dans le territoire national ;
  • Vigilance en vue de la détection précoce des cas suspects au niveau du territoire national ;
  • Mesures de veille visant la détection précoce des cas suspects au niveau des points d’entrée ;
  • Système de communication mis au service des citoyens, des voyageurs, des professionnels de santé afin de répondre aux questionnements sur tout ce qui touche à la maladie.

Evaluation du risque pour le Maroc

L’OMS estime que la Maroc figure parmi les pays à faible risque d’introduction de la maladie dans le pays. Ce risque d’introduction peut émaner :

Des vols directs de la compagnie aérienne nationale « la Royal Air Maroc (RAM) opérés quotidiennement entre l’Aéroport Mohammed V de Casablanca et un nombre important de pays africains dont les pays touchés : Conakry Guinée (Aéroport de Conakry), Liberia (Aéroport de Freetown) et Sierra Léone (Aéroport de Monrovia).

Pour anticiper et être en mesure de faire face à tous risques éventuels contre la maladie à Virus Ebola, le Maroc avait mis en place dès les premiers cas de cette maladie, un plan national de veille et de préparation de la riposte contre la fièvre hémorragique Ebola.

Bien qu’aucun cas de maladie à virus Ebola n’ait été notifié jusqu’à ce jour au Maroc, le ministère de la Santé n’a pas pour autant baissé la garde.

Connaissances sur la maladie

La maladie à virus Ebola (autrefois appelée aussi fièvre hémorragique à virus Ebola) est une maladie tropicale extrêmement infectieuse causée par le virus Ebola. Elle s’est déclarée pour la première fois en 1976 lors de deux flambées simultanées à Nzara (Soudan) et à Yambuku (République démocratique du Congo, Ex Zaire). Yambuku étant situé près de la rivière Ebola, c’est de là qu’est venu le nom de la maladie. Depuis, la maladie survient de manière récurrente dans différents pays africains sous forme de petites épidémies. Les principaux symptômes de la maladie sont la fièvre et les hémorragies ; c’est la raison pour laquelle elle fait partie des maladies hémorragiques, une maladie très contagieuse, grave et souvent mortelle chez l’homme. Il n’existe pas pour l’heure actuelle de vaccin ni de traitement spécifique homologué pour l’homme.

Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la maladie se propage dans les communautés par transmission interhumaine, à la suite de contacts directs (peau lésée ou muqueuses) avec du sang, des sécrétions, ou des liquides biologiques de personnes infectées, ou encore de contacts indirects par l’intermédiaire d’environnements contaminés par ce type de liquides (vêtements ou encore les draps de lit souillés). Les rites funéraires au cours desquels les parents et amis du défunt sont en contact direct avec la dépouille peuvent également jouer un rôle dans la transmission du virus Ebola. Le sperme peut continuer de transmettre le virus jusqu’à sept semaines après la guérison clinique.

Les symptômes de la maladie

Après une incubation de deux à 21 jours, le virus Ebola provoque une fièvre d’apparition brutale, des maux de tête, des douleurs musculaires, une faiblesse générale puis dans un deuxième temps des vomissements, des diarrhées et parfois une éruption cutanée. A un stade avancé, la maladie peut entrainer des hémorragies internes et externes. Le virus se répand dans le sang et paralyse le système immunitaire. L’Ebola est d’autant plus redoutable que ses virus ne sont pas tout de suite repérés par l’organisme. Quand ce dernier réagit, il est souvent trop tard. Les virus ont créé des caillots, bloquant les organes vitaux et provoquant d’importantes hémorragies. Les malades peuvent saigner abondamment, y compris par le nez ou via leur urine.

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