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L'Opinion | Maroc | 04/04/2015
Aucune relation de cause à effet entre la survenue d’un type de cancer rare, lymphome anaplasique à grandes cellules, et les prothèses mammaires n’a encore été établie de façon scientifique et définitive, affirme la Société Marocaine de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SMCPRE). Dans un communiqué, la SMCPRE « porte-parole officiel et exclusif des tous les chirurgiens Plasticiens au Maroc » rappelle que dans ses conclusions, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui s’est aussi penchée sur le lien entre le lymphome anaplasique et les prothèses mammaires, « n’a ni remis en cause les implants mammaires, ni recommandé l’ablation des prothèses déjà portées ».
La SMCPRE travaille en étroite collaboration avec le ministère de la Santé pour sensibiliser l’ensemble des Plasticiens sur la nécessité d’une application rigoureuse des précautions et mesures de surveillance habituelles, assortie de contrôles réguliers tous les mois durant la première année de l’augmentation mammaire, et une fois par an au-delà, relève le communiqué, rappelant qu’aucun cas n’a été signalé au Maroc où l’on compte entre 30.000 et 40.000 personnes portant des prothèses mammaires ».
Ce lymphome est le plus souvent limité au sein et répond très bien au traitement. Il se manifeste essentiellement par une augmentation du volume du sein et l’apparition d’un épanchement liquidien qui récidive après ponctions, souligne la même source, estimant que « statistiquement parlant ,18 cas sur 40.0000 ou 173 cas sur 20.000.000 sont insignifiants ou quantité négligeable quand on sait que la survenue d’un cancer du sein chez l’ensemble des femmes est quantifié à 1 personne sur 9, porteuses ou non de prothèses mammaires ».
Et de rappeler que les prothèses mammaires sont aussi le meilleur moyen et le plus simple de reconstruire un sein chez une patiente atteinte d’un cancer du sein et qui a dû subir une mammectomie ou ablation du sein.
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