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Revue de presse

Rapport annuel des analyses toxicologiques de l’année 2014 : Toxicovigilance

Albayane | Maroc | 20/03/2015

Le Centre Anti poison et de Pharmacovigilance du Maroc (CAPM), fidèle à une tradition bien ancrée, et privilégiant la transparence, l’information, l’éducation et la communication, vient de publier les statistiques internationales relatives aux intoxications médicamenteuses. Celles-ci montrent que durant l’année 2013, les Centres anti poison ont enregistré 460.850 cas aux Etats Unis, 151.000 en France, 5312 en Algérie et seulement 3182 au Maroc. Pouvons-nous nous réjouir de ces chiffres en nous félicitant que les Marocains s’intoxiquent moins aux médicaments ou devons-nous nous inquiéter de la faiblesse de nos statistiques et de la faible implication des professionnels de santé et des citoyens à déclarer les cas d’intoxications au CAPM ?

Les Intoxications Médicamenteuses (IM) sont l’une des causes les plus fréquentes d’hospitalisation aux urgences dans plusieurs pays du monde. Dans notre contexte, malgré leur faible taux de consommation, les médicaments restent le toxique le plus incriminé dans les cas d’intoxication déclarés au Centre Anti poison et de Pharmacovigilance du Maroc (CAPM). Le manque d’éducation du patient et de son entourage peut expliquer ce taux important. Ce rapport décrit les caractéristiques épidémiologiques des IM déclarées au CAPM pendant l’année 2014.

Indicateurs relatifs aux déclarations

Au cours de l’année 2014, le CAPM a recensé 3194 cas d’intoxication par les médicaments, ce qui les positionne en première place parmi les causes d’intoxication au Maroc, soit 24,46 % de l’ensemble des intoxications, en dehors des piqures et envenimations par scorpion. De 1980 à 2014, une augmentation constante des notifications a été notée. La région la plus représentée était celle de Rabat-Salé- Zemmour-Zaer (26,3%) suivie du Grand Casablanca (15,02%), puis de Marrakech-Tensift-Al Haouz (9,3 %) et de Meknès-Tafilalt (8,3 %). Selon la classification Anatomique, Thérapeutique et Chimique (ATC), la famille médicamenteuse la plus incriminée était celle du système nerveux (44,5%), suivie par les médicaments du système génito-urinaire (10,5%) et du système respiratoire (9,2%). Ce classement pourrait être expliqué par la fréquence de prescription de certaines familles médicamenteuses, notamment les psychotropes.

L’âge moyen des intoxiqués était de 17,4 ± 3,9 ans, la tranche d’âge la plus représentée étant celle de l’adulte (39,3%) suivie de celle du bébé marcheur (29,7%). Le sex-ratio (masculin/féminin) était de 0,6. Ces intoxications sont survenues particulièrement en milieu urbain (92%) et surtout à domicile (97 ,5%). La circonstance accidentelle représentait 52,7% des cas et la circonstance suicidaire 33% des cas. L’intoxication était sans gravité dans 42,6 % des cas, modérée dans 32,5% des cas, mineure dans 21,9 % des cas et sévère dans 2,74% des cas. Le taux de létalité était de 0,36 % (9 décès) (Figure 2). Les médicaments incriminés dans les décès étaient le citalopram (un cas), la colchicine (deux cas), le phénobarbital (un cas) et des médicaments non précisés dans le reste des cas. La vigilance vis-à-vis des maladies d’origine alimentaire (MA) peut être un bon indicateur de la sécurité alimentaire dans un pays. Le Centre anti poison et de pharmacovigilance du Maroc (CAPM), possède un système spécifique de surveillance à partir de toutes les structures de soins qui reçoivent les intoxications.

Intoxications alimentaires

Au cours de l’année 2014, le Centre Anti poison et de Pharmacovigilance du Maroc (CAPM) a recensé 2172 cas de MA dont 66% sont des cas collectifs. Trente neuf pour cent des cas étaient collectés de façon active (presse, études et bulletin épidémiologique). Les MA occupent la 3ème position des causes d’intoxications au Maroc. L’analyse des données montre que la région la plus représentée était celle de Marrakech-Tensift-Alhaouz (19,8%), suivie de Rabat-Salé-Zemmour-Zaier (15,0%), l’Oriental (11,64%), puis du Grand Casablanca (9,3%).

Selon la classification du Codex Alimentarus, qui est la classification adoptée par le CAPM, les aliments, vecteurs les plus incriminés, étaient par ordre décroissant : la viande et les produits carnés (24,0%), les produits laitiers (16,4%), le poisson et les produits de la pêche (14,7%) puis les fruits et légumes (11,8%). La viande est un produit facilement périssable constituant un milieu favorable au développement des micro-organismes, cette situation est favorisée par les nombreuses manipulations subies par ce produit et particulièrement les opérations de hachage et de stockage.

L’âge moyen des intoxiqués était de 23,97 ± 16,27 ans, la tranche d’âge la plus représentée était celle de l’adulte (43,64%) suivie de celle de l’enfant (29%). la tranche d’âge de l’enfant a augmenté par rapport à l’année 2013, car 397 des cas d’intoxication ont eu lieu dans des écoles. Le sex-ratio (M/F) était de 1,13. Ces MA sont survenues particulièrement en milieu urbain (77,60%) et surtout à domicile (58,50%). L’intoxication était surtout de gravité modérée (G2= 85,3%) et le décès a concerné 7 cas, avec un taux de létalité de 0,30%.

Semaine mondiale du glaucome

Protéger sa vue avant qu'il ne soit trop tard

Le glaucome est la seconde cause la plus fréquente de la perte de vision chez les personnes de 40 ans et plus. Un peu plus de 500.000 Marocains vivent avec une des formes de glaucome. La détection précoce et un traitement approprié sont nécessaires pour préserver la vision. La Société Marocaine du Glaucome (SMG) et l’Association Marocaine contre la Cécité (AMC) se joignent à l’Association mondiale du glaucome et l’Association mondiale des patients glaucomateux pour célébrer la semaine mondiale du glaucome qui a duré du 8 au 14 mars. L’objectif de la journée mondiale du glaucome est justement d’informer et de sensibiliser la population sur l’importance du dépistage précoce de cette maladie.

La Semaine mondiale du glaucome est une initiative mondiale de l'Association Mondiale du Glaucome (AMG) et de l'Association Mondiale des Patients du Glaucome (AMPG), pour faire prendre conscience du glaucome, de ce qu'il peut faire à la vue, comment il pourrait affecter mais aussi comment le diagnostiquer et le traiter.

Alcon, leader mondial de solutions et de traitements oculaires, met l'accent sur les dangers potentiels de cette maladie et sur la nécessité pour tous de planifier régulièrement des examens de la vue afin de protéger leur vision.

Méconnu et asymptomatique au début, le glaucome est trop souvent diagnostiqué tardivement, lorsqu'il a déjà causé des dégâts irréversibles sur la vision. Cette affection, dans les cas les plus graves, peut aboutir à la cécité, au noir complet. D’où l’importance d’un diagnostic précoce. Le glaucome est considéré comme un problème majeur de santé publique. C’est une maladie du nerf optique, caractérisée par la perte progressive des fibres du nerf optique et des altérations du champ visuel. Ces zones vont s’étendre progressivement, gagnant tout le champ visuel, aboutissant ainsi à la perte totale de la vision. Ce qu’il faut bien savoir, c’est que l’acuité visuelle reste pendant longtemps normale, alors que la maladie est là bien installée et évolue à bas bruit. La maladie glaucomateuse est une maladie sournoise et silencieuse, il n’y a pas de signes annonciateurs qui peuvent alerter le patient qu’il est atteint de cette maladie au cours des premiers stades de la maladie. Seul un examen ophtalmologique bien conduit permet de dépister tôt cette maladie », affirme Docteur Sidi Mohammed Ezzouhairi, Ophtalmologue, Spécialiste des Glaucomes et membre de l’AMC (Association Marocaine contre la Cécité). "Il n’y a pas de moyens actuellement reconnus scientifiquement qui permettent de guérir le patient ni de récupérer la perte visuelle engendrée par cette maladie. Il est possible de ralentir ou stopper sa progression. Lorsque le diagnostic de glaucome est confirmé un traitement est prescrit, il est adapté à chaque situation par le médecin et doit être poursuivi à vie. Si ce traitement n'est pas efficace, contre-indiqué, ayant des effets secondaires mal tolérés, non respecté scrupuleusement par le patient, ou trop couteux, d'autres alternatives peuvent être proposées comme les lasers ou la chirurgie".

Facteurs de risques

Le glaucome apparaît le plus souvent chez les personnes présentant des facteurs de risques, tels que l'âge, des antécédents familiaux positifs, une forte myopie, un traumatisme antérieur de l'œil, l'utilisation de préparations de cortisone à long terme ou encore des migraines ou des troubles circulatoires. Plus l’âge avance plus la prévalence augmente, 2% à 40 ans pour atteindre 8% de la population à l’âge de 70 à 80 ans.

La population mélanoderme (personnes de peau noire) est exposée à des glaucomes plus précoces et plus agressifs par rapport aux populations caucasiennes (de peau blanche). Personnes atteintes de diabète, d'hypertension artérielle et de maladies cardiaques.

Mais l'absence de facteur de risque ne permet certainement pas d'exclure la survenue d'un glaucome, raison pour laquelle il est recommandé de se faire contrôler les yeux tous les trois ans à partir de 40 ans. Il est généralement admis qu'environ 50% des cas ne sont pas diagnostiqués, donc ne sont pas traités à temps.

Environ 70 millions de personnes dans le monde sont atteintes de glaucome, et malheureusement, près de la moitié de ces malades ne sont pas conscients de la maladie. En d'autres termes, plus de 30 millions de personnes, ce qui est pratiquement la population totale du Maroc, perdent progressivement la vue sans préavis. Actuellement, près de 6 millions de personnes dans le monde sont devenues aveugles à cause de cette maladie.

Au Maroc, on estime à environ 500.000, les personnes atteintes de glaucome. Il existe un programme national de lutte contre le glaucome qui est piloté par le ministère de la Santé. La société marocaine contre le glaucome participe à cet effort par la formation postuniversitaire, la promotion des bonnes pratiques médicales dans le domaine du glaucome, la recherche scientifique, ainsi que la lutte contre la cécité liée au glaucome. L’Association marocaine contre la Cécité (AMC), organise tout au long de l’année des campagnes de sensibilisation et de dépistage à travers tout le Royaume.

Que faire pour préserver votre vue ?

Planifier un examen de la vue

Le glaucome, étant connu comme le « voleur silencieux de la vue », est une maladie asymptomatique qui peut faire perdre presque 40 % de la vue avant que vous ne commenciez même à le remarquer, il est donc critique de faire un examen de la vue régulièrement avec un ophtalmologiste.

Parler du glaucome

Tout le monde, des bébés aux personnes âgées, peut développer le glaucome. Parler de cette maladie avec son entourage (parents, famille, amis et collègues) et de l'importance d'un dépistage précoce.

Assurez-vous que vos proches prennent leurs médicaments pour le glaucome

Avec un traitement adéquat, la plupart des gens atteints de glaucome ne perdent pas leur vue. Toutefois, jusqu'à 25 % des patients souffrant du glaucome, ne prennent pas leurs médicaments. Et presque 50 % des patients arrêtent leur médication complètement dans les six mois suivant le début du traitement un comportement qui, au fil du temps, pourrait conduire à la perte de la vue. Le meilleur moyen de traiter le glaucome reste la prévention.

En savoir plus sur le glaucome

Le glaucome est un groupe de maladies oculaires qui mènent à la détérioration progressive du nerf optique. Parce que le nerf optique sain est essentiel à la transmission des informations reçues par l'œil vers le cerveau, le glaucome peut entraîner une perte progressive et irréversible de la vue, et finalement mener à la cécité s'il n'est pas traité.

La cause exacte du glaucome est inconnue. Il existe deux principaux types de glaucome : le glaucome primaire ou à angle ouvert et aigu, ou le glaucome par fermeture de l’angle. Le glaucome à angle ouvert représente près de 90 % des cas de glaucome et est souvent asymptomatique, et passe souvent inaperçu jusqu'à ce qu'il soit à un stade avancé. Le glaucome par fermeture de l’angle, en revanche, est moins fréquent, mais exige une attention médicale immédiate. Les symptômes du glaucome à fermeture de l’angle peuvent inclurent des douleurs, des nausées, une rougeur de l'œil et des troubles visuels.

Ouardirhi Abdelaziz

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