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Revue de presse

Journée internationale des maladies rares : 30.000 personnes affectées par la fièvre méditerranéenne

Le matin | Maroc | 01/03/2015

La Fièvre méditerranéenne familiale (FMF) est une pathologie auto-inflammatoire héréditaire. Les crises se manifestent par une fièvre ne répondant pas aux antibiotiques. Il n’existe aucun traitement curatif, mais un médicament très efficace, la colchicine, est capable d’inhiber, voire d’espacer les crises dans 90% des cas.

À l’occasion de la Journée internationale des maladies rares, l’Association marocaine de la fièvre méditerranéenne familiale (AMFMF) a organisé, samedi dernier, sa première Journée nationale sur cette maladie héréditaire qui touche actuellement près de 30.000 personnes dans le Royaume.
La Fièvre Méditerranéenne Familiale (FMF) est une pathologie auto-inflammatoire héréditaire due à une anomalie sur un gène qui régule l’inflammation. « Elle touche principalement les personnes originaires du bassin méditerranéen, en particulier les Arméniens, les Turcs, les Arabes et les Juifs séfarades. On peut estimer qu’au moins 20 à 30.000 Marocains seraient concernés par cette pathologie qui serait apparue il y a plusieurs milliers d’années dans le bassin de la Mésopotamie à la suite d’une mutation génétique au sein de ses populations », précise Khadija Moussayer, vice-présidente de l’AMFMF et organisatrice de l’événement.

Les premiers épisodes apparaissent le plus souvent pendant la petite enfance, vers 2 ou 3 ans, augmentent en nombre pendant l’adolescence puis se poursuivent à l’âge adulte de manière plus ou moins régulière.
« La FMF peut ne toucher aucun enfant, comme elle peut toucher toute la descendance », informe la vice-présidente. Cela varie en fonction des parents : s’ils sont porteurs de ce gène sans en être atteints ou directement atteints par la maladie. À noter que le mariage consanguin en augmente le risque. La FMF est caractérisée par des crises fébriles d'occurrence variable. Le stress, l'exposition au froid, des repas riches en graisse, des infections, certains médicaments et les règles peuvent déclencher les crises. Celles-ci sont précédées par des symptômes légers : myalgies, céphalées, nausées, dyspnée, arthralgies, douleur dorsale, asthénie et anxiété. Les crises se manifestent par une fièvre ne répondant pas aux antibiotiques (38 °C-40 °C), des douleurs abdominales (semblables à une appendicite), constipation (ou diarrhée, chez les enfants), arthralgie (grosses articulations), arthrite (des membres inférieurs) et douleur à la poitrine.

À noter que 7-40% des patients présentent une atteinte cutanée. Entre les poussées, la personne ne présente plus aucun signe, ce qui peut être à l’origine d’une incompréhension de la part de la famille et parfois des soignants. « Il n’existe aucun traitement curatif, mais un médicament très efficace, la colchicine, est capable d’inhiber, voire d’espacer les crises dans 90% des cas et surtout d’enrayer le risque de dépôts des produits de l’inflammation appelée amylose, susceptibles d’endommager les organes et principalement les reins », précise le docteur Khadija Moussayer. Cette rencontre a été l’occasion de débattre des problématiques inhérentes à la Fièvre méditerranéenne telles que le manque d’information pour les patients comme pour les professionnels et les autorités, avec pour conséquence des difficultés et des retards pouvant durer de nombreuses années pour poser le diagnostic, des défauts de structures spécialisées, l'isolement vécu parfois par les malades et leur entourage… « Au-delà de la FMF, les maladies rares ont, en effet, besoin d’être reconnues au Maroc comme une priorité de santé publique faisant l’objet de programmes nationaux spécifiques de soins », conclut notre interlocutrice.

Priscilla Maingre

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