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Revue de presse

« LABAIK », antitussifs et vitamine D sous le champ de mire du CAPM : attention à l’utilisation prolongée et continue des sirops pour toux

L'Opinion | Maroc | 18/02/2015

En cette période de froid au niveau national, les chefs de famille, faute de moyens ou autre, envahissent les pharmacies. L’automédication étant devenue chose courante au Maroc, surtout que, la plupart des antitussifs sont vendus sans ordonnance. Selon l’enquête Panel des ménages de l’ONDH, les marocains. Seulement, il faut être vigilant, surtout en ce qui concerne les enfants et les personnes âgées. D’autant plus que, certains produits considérés comme banals et inoffensifs tellement on les utilise au quotidien sont incriminés à travers notre utilisation abusive. Il est vrai que, rares sont les jeunes et adultes qui utilisent la cuillère pour boire du sirop et doser ainsi leur consommation de ce médicament. Seulement, à haute dose les antitussifs opiacés peuvent provoquer une dépression respiratoire mortelle. Et en cas d’utilisation prolongée, ils peuvent provoquer un état de dépendance, ils doivent être utilisés pendant une période courte et avec précaution chez l’enfant.

Le CAPM a reçu deux cas d’intoxications accidentelles par des sirops antitussifs opiacés. Les deux enfants ont présenté des signes neurologiques à type de troubles de la conscience avec détresse respiratoire, après avoir été sous traitement incontrôlé ou abusif de sirops contre la toux sèche ou d’irritation. A savoir que ces sirops contiennent de la codéine et sont considérés comme non ou très peu toxicomanogènes aux doses thérapeutiques. D’après le CAPM », le dextrométhorphane bromhydrate est le composant essentiel de beaucoup de sirops antitussifs opioïdes. L’intoxication par le déxtrométhorphane est fréquente chez les enfants, elle est souvent modérée mais des cas de décès ont été décrits. Ses effets toxiques sont fortement influencés par la dose utilisée. Ils vont d’une toxicité légère avec tachycardie et hypertension à des hallucinations, une sédation, ou encore une agitation. Alors, vigilance, une détresse respiratoire ou neurologique d’installation brutale chez un enfant n’est pas sans conséquences.

Danger du produit « LABAIK » importé d’Indonésie sur la grossesse

La deuxième alerte concerne le produit appelé “LABAIK”, importé d’Indonésie, à base d’extractions végétales, sensé être efficace contre l’arthrite, l’insomnie, l’inflammation de la colonne vertébrale, la fatigue, l’hypercholestérolémie, les coups de froid…Le CAPM lance un appel à tous les utilisateurs, ce produit est dangereux, à retirer du marché et à interdire d’importation.
Présenté sous forme de capsules, il est très utilisé par les consommateurs dont l’efficacité virtuelle se transmet surtout de bouche à oreille. Une fois analysé chimiquement au laboratoire, il s’avère qu’il contient des éléments non divulgués dans la composition chimique décrite sur la boite. Soit, un fort dosage du calmant ou antalgique paracétamol ainsi que du Phénylbutazone, un anti-inflammatoire non stéroïdien(AINS), interdit au niveau international pour ses effets fortement indésirables. Mais aussi, du methylaminophénazone et de la noramidopyrine. Le paracétamol, la noramidopyrine et la methylaminophenazone sont classés dans la catégorie des antalgiques et la phénylbutazone dans la catégorie des AINS qui nécessitent une autorisation de mise sur le marché de la part du Ministère de la Santé avant la commercialisation, conformément aux dispositions du code du médicament et de la pharmacie (loi 17-04).
Ses effets néfastes sur le corps, si incontrôlé, à dose élevé ou en cas d’administration prolongée sont fondés. Il peut provoquer la prolongation de la grossesse, des ulcérations au niveau de la bouche, un ulcère, des aggravations de maladies des reins, une hémorragie interne, le risque d’aggravation d’une insuffisance coronarienne, des saignements, retard de la consolidation osseuse après fracture...

Bouteina BENNANI

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