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Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 13/01/2015
ALM : Quel est le niveau d’alerte contre l’Ebola au Maroc aujourd’hui ? A-t-il évolué ?
El Houssaine Louardi : Dès la déclaration de l’épidémie d’Ebola en Afrique, nous avons maintenu un niveau d’alerte maximal. Nous avons mis en place un plan national de veille et de préparation de la riposte contre l’épidémie d’Ebola. Un plan auquel nous apportons de nettes améliorations chaque fois que cela est nécessaire. Ainsi la vigilance est constamment de mise, parce qu’on ne peut pas se permettre de prendre à la légère la santé des Marocains. Il est toujours question du même seuil d’alerte avec une progression et une amélioration constantes des mesures, et une coordination toujours perfectible avec l’ensemble des intervenants.
Quel est le bilan des cas suspects détectés au Maroc ? Le Maroc et ses voyageurs sont-ils en danger ?
27 cas suspects ont été détectés au Maroc puis dépistés négatifs. Ce qui fait que le Maroc n’a enregistré aucun cas d’Ebola. Aujourd’hui, il n’y a pas lieu de dramatiser. Notre but est de prévenir et communiquer toute évolution. Il n’est pas question de pousser les gens à la panique en diffusant des informations qui n’ont aucun impact sur le plan préventif et thérapeutique. Je rappelle dans ce sens que la contamination et le contact avec le virus se font à partir du liquide biologique et non à partir des voies respiratoires, c’est différent du H1N1, ou du coronavirus. Il n’y a donc pas lieu de faire peur aux voyageurs.
Parlez-nous plus en détail du plan national de riposte contre Ebola...
Ce plan qu’on cherche constamment à améliorer s’articule autour de cinq axes. Il est, premièrement, question de la prévention. Celle-ci commence avant, pendant et après le vol des voyageurs des pays émetteurs. Deuxièmement, on cite la détection des cas suspects, leur suivi minutieux : isolation dans des unités appropriées, interventions selon les normes de l’OMS et les protocoles en vigueur. A ce niveau, le Maroc dispose de 4 laboratoires, à Rabat, Casablanca et Guelmim, capables de dépister les virus en moins de quatre heures.
Et c’est suffisant pour l’heure. Ce plan prévoit également un dispositif de prise en charge au cas où un malade est déclaré. Des unités sanitaires spéciales sont mobilisées dans ce sens. Il y a aussi le volet sensibilisation et communication. Et enfin un volet assurant la coordination entre les différents acteurs (commission ministérielle, poste central de coordination, aéroports, armée, gendarmerie et protection civile).
Amine Harmach
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