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L'Opinion | Maroc | 05/01/2015
Des chercheurs du CNRS et de l’Institut Curie décrivent un biomarqueur épigénétique qui permettrait de ne prescrire une chimiothérapie qu’aux patientes qui en ont vraiment besoin. Un espoir pour limiter le recours à des traitements lourds et parfois superflus. Grâce au développement du dépistage, les tumeurs du sein de petite taille, sans envahissement ganglionnaire, concernent la grande majorité des patientes diagnostiquées. « 60 % des femmes porteuses de ce type de tumeur se voient administrer une chimiothérapie.
Or on sait que seule la moitié d’entre elles en a réellement besoin, celle dont la tumeur est agressive, tandis que pour les autres, la chimiothérapie sera inutile », explique Geneviève Almouzni, responsable de l’équipe Dynamique de la chromatine (UMR 3664 CNRS/Institut Curie) qui vient de faire un grand pas pour identifier les femmes à risque de récidive.
Chez ces femmes, une question cruciale se pose quant au choix thérapeutique : doit-on, après traitement local (chirurgie ou radiothérapie), leur prescrire une chimiothérapie pour réduire le risque de récidive ? Pour le moment, la décision des médecins repose sur des critères biologiques et cliniques : âge au diagnostic, taille de la tumeur, grade, statut des récepteurs hormonaux et du récepteur HER2. « Les tests en cours de développement ou d’étude reposent uniquement sur des signatures génomiques et aucun n’a réellement fait ses preuves », résume Zachary Gurard-Levin, post-doctorant dans l’équipe Dynamique de la chromatine.
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