Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb au Maroc > Revue de presse
La nouvelle T | Maroc | 20/11/2014
La première opération de transplantation du foie effectuée au CHU Ibn Rochd à Casablanca a été couronnée de succès. Réalisée dimanche 16 novembre, par une équipe de médecins marocains, en collaboration avec une équipe de médecins de l’hôpital Beaujon à Paris, cette intervention a pu avoir lieu grâce à la récupération de plusieurs organes d’une même personne. Ce qui a permis de réaliser deux autres transplantations de reins. La première, au sein même de l’hôpital Ibn Rochd et la deuxième à l’hôpital Avicennes pour profiter à un autre patient. Enfin, un autre malade a pu bénéficier d’une greffe de cornées.
Ce sont donc quatre personnes, quatre destins, quatre vies, qui ont pu être sauvés grâce à la générosité de cette famille. Une famille qui a accepté de faire don des organes de leur cher décédé. Un exemple que l’on aimerait voir généralisé. Pour cela, il faudrait communiquer un peu plus sur la question, afin de sensibiliser les gens au don d’organes. Car souvent, les familles ne refusent pas de faire ce geste, mais ils savent très peu de choses, sinon rien sur ce sujet. Il est vrai qu’aujourd’hui, il existe un registre réservé à cette fin, où l’on peut s’inscrire. Mais, combien connaissent son existence et combien sont prêts à se déplacer pour aller remplir cette formalité auprès des autorités concernées ?
Il serait peut-être plus simple, comme cela se fait dans d’autres contrées (USA, Italie…) que cela se fasse systématiquement lorsque l’on atteint la majorité et qu’on demande notre CIN (carte d’identité nationale), ou permis de conduire, en ayant une case réservée à cette fin (donneur d’organes ou non). Du coup, en cas de décès ou d’accident, les médecins ne perdent pas de temps. Cela évitera, de plus, d’avoir à parler de ces choses à sa famille car quand bien même on est donneur, on reste relativement pudique par rapport à tout ce qui a trait à la mort. Même si nous on a envie d’en parler, parfois la famille refuse d’aborder ce genre de sujet.
LO
LNT avec MAP
APIDPM © Copyright 2000-2025 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.