Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb au Maroc > Revue de presse
Libération | Maroc | 31/07/2014
«Nous appelons les ministères de la Santé à «réfléchir à nouveau» à l’hépatite et à mettre au point des politiques qui permettent de proposer des moyens de prévention et des traitements susceptibles de sauver des vies», a-t-il ajouté.
Quid du Maroc ? D’après les estimations disponibles, la prévalence chez la population générale de l'hépatite virale B (HVB) est de l'ordre de 2.5% et celle de l'hépatite virale C (HVC) de 1.2%. Elle serait plus élevée chez les populations à risque (les usagers de drogues et les porteurs d'IST) entre 3 et 7% pour l'hépatite B, et 1,9 % à 6,8% pour l'hépatite C. Certes le traitement existe bel et bien mais il est exorbitant et loin d être à la disposition de toutes les bourses.
Ainsi, selon un communiqué du ministère de la Santé, le coût du traitement par malade et par an est de 147.000 DH, s'y ajoutent 16.000 DH relatifs au coût des bilans biologiques de diagnostic et de suivi. Et de relever que depuis le lancement du régime d’assistance médicale (RAMED) le ministère de la Santé a assuré le diagnostic et la prise en charge de 747 malades ramédistes atteints d'HVC et éligibles au traitement par l'Interféron et la Ribavirine, dont 233 personnes ont fini leur protocole thérapeutique. La durée du traitement dure de six mois à une année pour une prise en charge totale. Par ailleurs, grâce à l'introduction du vaccin contre l'hépatite B dans le programme national d'immunisation depuis 1999, le taux de couverture vaccinale contre l'hépatite B au Maroc dépasse la cible mondiale de 90%, et il est actuellement de 98%. Tout cela ne devrait pas faire perdre de vue qu’au Maroc, l’accès aux soins de santé bute sur une couverture médicale encore restreinte. En effet, force est de rappeler que malgré d’importants efforts déployés pour améliorer l’accès aux soins, plus de la moitié de la population marocaine (51 %) ne bénéficie toujours pas de protection sociale. Aussi, les dépenses de santé représentent-elles encore un lourd fardeau pour les ménages marocains, qui les assument à hauteur de 53,6 %, voire parfois à cent pour cent, s’exposant ainsi à un risque d’appauvrissement en cas de pathologie lourde. Sans compter que d’importantes disparités existent toujours en matière de couverture médicale, entre régions urbaines et rurales notamment.
Nezha Mounir
APIDPM © Copyright 2000-2025 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.