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Albayane | Maroc | 24/07/2014
Le secteur de la santé passionne et suscite tour à tour l’admiration et parfois la colère.
Emissions de télévision sur la première chaine et puis sur 2M, passages sur les ondes des différentes stations de radios, entretiens, interviews, journaux, magazines.
La population veut savoir, désir comprendre tout et parfois rien, les médias s’empressent de leur servir des informations pertinentes ou pas pour assouvir leur curiosité légitime. Au Maroc, la santé de nos concitoyens a toujours fait l’objet d’attentions particulières et ce au plus haut niveau de l’état grâce a la sollicitude royale sans cesse renouvelée pour la santé de l’ensemble des Marocains. Cet intérêt constant pour un meilleur accès de tous aux soins, aux médicaments et aux structures spécialisées de soins de santé, est constamment matérialisé sur le terrain grâce à l’implication effective de SAR Lalla Selma dans la lutte contre le cancer, à celui de SAR Lalla Meriem pour la vaccination, mais aussi l’implication de l’ensemble de la famille royale.
Mais la plus belle preuve de cet intérêt sans cesse renouvelé reste le grand projet sociétal que le ministère de la Santé a mis en œuvre, à savoir le RAMED qui assure la gratuité des soins pour toute personne démunis ou économiquement faible qui s’adressent aux structures hospitalières, une gratuité qui englobe la prise en charge des différentes pathologies, l’accès aux médicaments, aux hautes technologies, aux greffes d’organes, aux transports par ambulances médicalisées et en hélicoptère sanitaire.
Grâce a cette politique éclairée, à l’intérêt qui est accordé à la santé des citoyens , à la nouvelle constitution qui élève la santé au rang de droit fondamental de chaque Marocain, aux moyens qui sont consacrés pour l’amélioration de la santé de tous, aux meilleurs conditions d’hygiène et de vie, à l’accès pour tous à l’eau potable, à l’électricité et à une alimentation saine et équilibrée, nous constatons que des malades hier condamnés sont aujourd’hui sauvés, des vies sont prolongées et ce dans de meilleures conditions .
La haute technologie au service des citoyens
C’est notamment le cas des personnes qui ont pu bénéficier de greffes de rein gratuitement, celles qui aussi pu subir avec succès des greffes de foie et de cœur gratuitement, c’est aussi la baisse des prix des médicaments décidée par le ministère de la Santé pour permettre un meilleur accès a tous aux produits médicamenteux. La liste des constats qui nous poussent a être optimiste est fort heureusement longue, ce qui nous réconforte quant à des lendemains meilleurs en ce qui concerne la santé des Marocains. Si les éléments de satisfaction font plaisir a voir au détour de visites dans certains hôpitaux de la métropole casablancaise, ou le CHU de Fès, celui de Marrakech qui sont de véritables chefs-d’œuvre dotés de la plus haute technologie des hôpitaux modernes qui sont plus accueillant, propres, des hôpitaux qui innovent sans cesse à telle enseigne qu’il n’est pas exagéré de dire qu’ils sont une des images de notre modernité. Mais au-delà de cette vitrine parfois trop éclairée, nous ne pouvons point passer sous silence la médiocrité qui caractérise certains hôpitaux, des structures hospitalières qui souffrent de diverses dérives depuis des années et dont les véritables causes sont le manque de compétences avéré de certains responsables de ces mêmes structures hospitalières, des directeurs d’hôpitaux qui ont été parachutés, pistonnés à une époque pas si lointaine et qui malheureusement ne disposaient pas des compétences et expériences nécessaires pour gérer ces mêmes hôpitaux. La gestion d'une structure hospitalière n'est pas chose aisée comme peuvent le croire certaines personnes. Elle fait appel à plusieurs critères, atouts et qualités que doit avoir un bon gestionnaire digne de ce nom. Ce qui dans les faits n'est pas souvent le cas.
Un hôpital mal géré est par définition une structure malade et qui dit gestion médiocre ou incompétence pour mener à bien le service public dit la porte ouverte aux dérapages, aux abus, à la médiocrité… Quand un hôpital est mal géré que ce soit par incompétence, ignorance ou quand les responsables donnent le mauvais exemple, agissent avec légèreté, n'accordent pas ou peu d'intérêt aux problèmes courants (ressources humaines, matériel, qualité des soins, absentéisme, corruption.), ce sont les citoyens qui finissent par en payer le prix et ne cachent pas leur grief à l'adresse de certaines structures hospitalières. A Casablanca, quelques hôpitaux ne font pas honneur aux missions qui sont les leur par la faute de leurs responsables.
Seule la méritocratie doit prévaloir
Ceci dit, tout n'est pas noir. Fort heureusement que les bonnes volontés existent. C’est pourquoi on ne peut nier les améliorations qu'enregistre notre système de santé en termes de performance, de rendement, de qualité des soins et ce en grande partie à cause de l’implication constante et effective sur le terrain du ministre de la Santé et des femmes et hommes, des médecins, des infirmiers et infirmières, des techniciens, des administratifs, des directeurs régionaux, des délégués, des directeurs d’hôpitaux, des majors des services, des professionnels de santé intègres, honnêtes, dévoués et motivés, qui s’impliquent à ses côtés pour relever et hisser haut le niveau de la santé au Maroc et de créer de meilleurs rapports entre soignants et soignés. Au ministère de la Santé, les responsables font tout pour tenter de remédier aux erreurs qui ont été commises, de confier la santé de nos concitoyens aux personnes compétentes, celles qui ont de réelles capacités pour gérer, ceux qui sont pétris d'expériences, qui ont des diplômes reconnus de gestionnaires des structures de santé. Des professionnels exemplaires, dont la probité, la droiture, l'honnêteté ne font pas défaut.
Le ministre de la santé, le professeur Houcine Louardi, a signifié clairement et a plusieurs occasions que la santé de nos concitoyens ne saurait être confiée à celles et ceux qui n’ont pas toutes les compétences requises pour mener à bien toutes les actions nécessaires pour assurer un réel essor à la pratique médicale.
Écrit par Ouardirhi Abdelaziz
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