Deux jours durant, l’occasion leur est donnée d’exposer les innovations en matière de chirurgie plastique reconstructive et esthétique. Les intervenants mettront en lumière toutes les nouvelles techniques en matière d’esthétique et de chirurgie réparatrice. Lipofiling, cellules souches, plasma riche en plaquette, Led ou photo modulation figurent parmi les thématiques qui seront abordées lors de ce congrès. Mais pas seulement, car les spécialistes débattront également d’autres problèmes de santé publique tels que le pied diabétique, les ulcères de jambe, les escarres, ainsi que les problèmes de remboursements par les assurances et autres mutuelles des nouvelles techniques et procédés de cicatrisation.

Il va sans dire qu’une telle manifestation représente une grande opportunité et ce, à tous les niveaux. C’est d’abord une réelle promotion de la recherche scientifique et la formation continue dans le domaine des plaies et cicatrisation, à travers la diversité des thèmes débattus sous forme de conférences, tables rondes, transmissions vidéo, symposiums, d’ateliers et d’E-posters. Les organisateurs comptent sur la participation de 500 à 600 congressistes, entre Marocains, Maghrébins, Africains, Subsahariens et Européens.

Par ailleurs, et comme le soulignent les spécialistes en la matière, la prise en charge des plaies, qu’elles soient aiguës ou chroniques, relève aujourd’hui d’un savoir-faire qui repose sur des connaissances théoriques et pratiques étayées par des recommandations d’experts elles-mêmes validées par des démarches scientifiques. En la matière, si la prise en charge d’un patient porteur d’une plaie est multidisciplinaire, le rôle du binôme médecin/infirmier est déterminant. En effet, au-delà du seul diagnostic qui permet de définir un traitement étiologique, le choix du pansement approprié « au bon moment » et à tous les stades de la plaie garantit une évolution optimale, préservant la qualité de vie du patient bien souvent impactée par une plaie qui devient chronique.

Bon à savoir

Loin de toutes ces considérations scientifiques, il y a des gestes simples qui s’imposent automatiquement pour accélérer le processus de réparation de la peau. Brûlures, coupures… même si elles sont superficielles, elles peuvent laisser des traces sur la peau. Ainsi après une chute, il faut s’empresser de désinfecter la plaie, surtout si des saletés sont présentes. On peut utiliser simplement de l’eau et du savon ou, si l’on a une compresse stérile imbibée de produits désinfectants. En cas de brûlures superficielles, il est vivement recommandé de refroidir la zone longuement à l’eau froide (pas gelée), pendant au moins une dizaine de minutes. Pour protéger la plaie, le temps qu’elle se referme, on la recouvre d’un pansement, que l’on pense à changer chaque jour, voire plus, pour éviter tout contact avec l’extérieur.

Nezha Mounir