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Revue de presse

Trois millions de Marocains atteints de maladie rénale chronique : une pathologie au coût élevé

Libération | Maroc | 14/03/2014

Assise sur les genoux de sa mère, Douaa 1 an et demi, souriante et insouciante, joue avec sa poupée. Elle est loin de réaliser le drame qui entache sa vie puisqu’elle est en insuffisance rénale. Tel n’est pas le cas de sa mère Fatiha dont les traits tirés en disent long sur le calvaire qu’elle endure profondément affectée par la maladie de sa fille. Comme Douaa, ils sont quelque 3 millions de personnes à souffrir d’insuffisance rénale chronique, au Maroc. Leur quotidien est un combat permanent qu’ils mènent contre la maladie.

Pour preuve, les témoignages qui ont fusé lors de la conférence de presse organisée par la Société Reins pour la célébration de la Journée mondiale du rein qui a lieu le 13 mars. L’occasion d’informer voire de sensibiliser le grand public aux enjeux de cette maladie silencieuse et de contribuer à la formation et à l’information sur la dyalise et la transplantation rénale. L’objectif étant également d’aider, autant faire se peut, à l’insertion et la réinsertion des malades tout en mettant en avant les enfants atteints de maladie des reins.

Supporter une maladie c’est déjà dur, mais ce qui l’est encore plus, c’est de supporter son coût. Que ce soit les médicaments ou la dyalise, les patients se retrouvent entre l’enclume et le marteau. Cela est d’autant plus vrai quand leurs revenus sont limités. C’est le cas de Soukaina, âgée de 20 ans qui souffre d’une maladie rénale. Son cas ne nécessite pas de dyalise. Mais les médicaments qu’on lui a souscrits dépassent de loin ses revenus. D’après elle, il a fallu l’intervention de l’Association Reins qui l’a aidée à renforcer son dossier pour bénéficier d’un remboursement auprès de sa mutuelle. Quant à Mustapha, 22 ans, il vit au rythme des dyalises. Trois séances par semaine et ce, depuis ses 5 ans. Un quotidien très contraignant d’autant plus qu’il doit débourser environ 12.000Dh par mois. Ce qui est hors de ses moyens. Comme lui, ils sont 13000 dyalisés. Ils se dispatchent sur 185 centres publics et privés du Royaume. Cette maladie impacte fortement leur vie active. Le risque de perdre leur travail après le début de la dyalise est très présent avec un taux de chômage de 40%, sans oublier que le la rentabilité des patients hémodialysés baisserait de 50%. Malheureusement, l’insuffisance rénale évolue de façon insidieuse et sournoise de sorte que, quand le malade commence à se plaindre de fatigue et de manque d’appétit, il est souvent trop tard. Face à la maladie qui paralyse les patients, certains sont dans l’obligation de mettre fin à leur vie active, d’où l’intérêt du dépistage et du traitement précoce.

Mustapha peut recourir à une greffe. Sauf qu’au Maroc, cette chirurgie de point nécessite des moyens très élevés qui ne sont pas à la portée de tout le monde. Pour les patients qui ne bénéficient pas de couverture médicale, ils sont inscrits sur les listes d’attente, espérant qu’ils sevont pris en charge par les associations ou dans le cadre d’un partenariat public-privé. Toutefois, mêmes les patients bénéficiant d’une couverture médicale sont dans l’obligation d’avancer de l’argent. Résultat : certains d’entre eux abandonnent le traitement avec des conséquences dramatiques pour leur santé.

Les maladies du rein sont des tueurs silencieux qui affectent la qualité de vie. Il existe cependant plusieurs moyens de réduire le risque de développement d’une maladie rénale comme garder la forme et être actif, faire un contrôle régulier du taux de sucre dans le sang, surveiller la pression artérielle, manger sainement et garder le poids sous contrôle, maintenir un apport hydrique sain, ne pas fumer et ne pas prendre de médicament sans prescription médicale.

Meryem Mouttaki (stagiaire)

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