Soixante-dix pays, dont 25 pays africains, prendront part à cet événement. «Le Salon arabo-africain, qui connaitra la participation de plus de soixante-dix pays, contribuera à développer la coopération dans le secteur de la santé entre les États arabes et africains, et permettra aux investisseurs du secteur de prospecter de nouvelles pistes de partenariat dans un secteur à fort potentiel de croissance», indiquent les organisateurs. Outre les institutionnels, ce rendez-vous verra aussi la participation d’opérateurs du secteur médical et des professionnels de la santé venus du Maroc et d’autres pays étrangers. Au total, il y aura 250 exposants dont 30 originaires de pays arabes et africains, 21 exposants européens et 11 autres venus d'Asie.

Une opportunité pour les professionnels de la santé

Les organisateurs tablent sur la participation de plus de 30 000 visiteurs nationaux et internationaux. D’après eux, ce salon représente une opportunité pour les professeurs du secteur, il permettra au pharmacien de «pouvoir renouveler son équipement d’officine et de se procurer des produits à des prix compétitifs, le tout parmi un large éventail de produits et d’équipements, d’être au courant des nouveautés au niveau de la production médicamenteuse et au niveau de l’équipement des officines, d’assister et/ou participer à un programme scientifique, rencontrer des collègues et débattre des pratiques pharmaceutiques communes et particulières, et d’optimiser son rendement».

La santé figure parmi les secteurs qui attirent le plus d’investissements en Afrique. D’après la Société financière internationale (SFI) filiale de la Banque mondiale, les besoins d’investissement dans ce secteur s’évaluaient à 22,5 milliards d’euros entre 2010 et 2016. Mieux encore, d’après la SFI, le marché africain est l’un des plus prometteurs en termes de rendement. «Encore émergent en Afrique, le secteur retient de plus en plus l’attention des fonds d’investissement. Médicaments, assurances, cliniques… Le potentiel est énorme. (…)De fait, la plupart des fonds opérant en Afrique intègrent désormais le secteur de la santé dans leurs objectifs d’investissement. Deux d’entre eux sont même entièrement consacrés à ce créneau : le discret Investment Fund for Health in Africa, fondé en 2007 aux Pays-Bas et doté de 50 millions d’euros, et l’Africa Health Fund créé en juin 2009 avec le soutien de la Fondation Bill&Melinda Gates et de plusieurs bailleurs de fonds, et qui compte déjà six investissements à son actif», soulignent les initiateurs du Salon.

Elimane Sembène