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Revue de presse

Quelle prise en charge pour les prématurés ? Naissance de quadruplés l’hôpital Ibn Rochd

Albayane | Maroc | 23/01/2014

Le dimanche 19 janvier 2014, une jeune femme âgée de 27 ans donné naissance à des quadruplés (3 garçons et une fille), au terme de sa première grossesse, l’accouchement a eu lieu grâce à une césarienne au niveau de la maternité de l’hôpital Ibn Rochd de Casablanca. Les bébés, nés après 7 mois de grossesse, donc avant terme (prématuré) ont été mis dans des couveuses.

C’est quoi un bébé prématuré ? Un bébé prématuré est un enfant né avant la 37e semaine d’aménorrhée, soit plus de quatre semaines avant le terme. La prise en charge des prématurés en milieu spécialisé, c'est-à-dire au niveau d’un service de néonatalogie est vitale, cette prise en charge est en relation avec le degré de prématurité.

L’objectif de la prise en charge est double : leur apporter des soins destinés à suppléer aux fonctions immatures de l’enfant né prématurément (digestion, respiration et équilibre thermique) et leur permettre de terminer dans de bonnes conditions les étapes de la croissance qu’ils auraient dû connaître dans l’utérus.

La prématurité concerne tous les enfants nés avant la 37e semaine d’aménorrhée (SA). Soit quatre semaines avant la date d’accouchement théorique. Plus l’accouchement survient tôt dans la grossesse, plus la survie de l'enfant est incertaine et plus les conséquences de cette naissance précoce peuvent être importantes et irrémédiables. On distingue plusieurs niveaux de prématurité :

Les très grands prématurés

Quand un enfant naît avant la 28e semaine d’aménorrhée, on parle de très grande prématurité. A ce stade de la grossesse, le fœtus est loin d’être définitivement formé. Les équipes médicales ne peuvent se prononcer sur sa survie. Une seule certitude : plus le bébé est gros (s’il approche les 1000 g), plus il est viable. L’enfant sera transféré dans un service de réanimation et de néonatalogie. Placé en soins intensifs, dans une couveuse, l’enjeu est de permettre au bébé de poursuivre son développement, en essayant au mieux de recréer les conditions de l’utérus.

Les grands prématurés

Dans cette catégorie rentrent tous les bébés mis au monde entre la 28e et la 33e SA. 90 % des enfants nés vivants survivent, mais les risques de séquelles restent importants. Tout comme les très grands prématurés, ces bébés sont sous très grande surveillance, dans un service de néonatalogie et sous couveuse pour permettre au mieux la maturité de leurs fonctions vitales.

La couveuse, une étape nécessaire pour les prématurés

Tous les prématurés de moins de 35 semaines passent au moins quelques jours dans la couveuse. Chez les grands et très grands prématurés, la peau ne possède pas encore d’épiderme, ce qui empêche le nouveau-né de pouvoir maintenir sa température corporelle. La couveuse sert donc à maintenir une température entre 36,7°C et 37,5°C. Elle crée également un environnement humide afin d’éviter des pertes par évaporation qui entraîneraient une perte de poids du nouveau né Parfois, on ajoute sur la peau de l’enfant une couverture plastique afin de limiter d’autres types de perte de chaleur.

27 couveuses supplémentaires pour Casablanca

Pour accélérer la réduction de la mortalité néonatale , le ministère de la santé ne lésine pas sur les moyens tant humains que matériels , dans ce sens et afin d’assurer une prise en charge optimum des bébés nés prématurément , c'est-à-dire avant la 37e semaine d’aménorrhée soit quatre semaines avant la date d’accouchement normale , le ministre de la Santé le professeur El Housseine Louardi a donné ses instructions pour que la région de Casablanca soit doté de tous les équipements nécessaires , c’est ainsi que 27 couveuses supplémentaires viendront renforcer celles déjà existantes au niveau des différentes structures sanitaires de cette région .

Secteur public et secteur privé : pour un partenariat harmonieux

La complémentarité entre le secteur public et le secteur privé est un sujet dont on ne se lasse pas, c’est même un sujet d’actualité qui revient sans cesse au devant de la scène.
Le partenariat public- privé dans le secteur de la santé n’est pas nouveau, c’est quelque chose qui a de tous temps occupé une place importante dans la mouture et l’élaboration des différentes stratégies élaborées par le ministère de la santé avec comme principal objectif l’amélioration et la généralisation des prestations médicales au profit de l’ensemble de nos concitoyens sans rien perdre sur la qualité des soins.
Qu’est ce qu’un partenariat public-privé ? Dans le sens le plus strict un partenariat signifie une relation légale entre deux entités ou plus associées de contractuelles comme partenaires dans une même entreprise. Les partenaires mettent en commun leurs ressources qu’elles soient techniques, humaines organisationnelles.
Un partenariat public-privé dans le domaine de la santé regroupe deux entités ou plus des secteurs public et privé qui s’engagent dans une entreprise conjointe pour atteindre des buts et des objectifs sanitaires communs.

Les partenaires avant de conclure ce partenariat doivent au préalable définir un certains nombre d’aspect notamment, le but, le type d’accord qui régira le travail, la durée prévue du partenariat, les ressources qui seront engagées et les populations qui seront servies grâce a ce partenariat.
Pourquoi un partenariat public- privé ? D’abord il y a la complexité des problèmes sanitaires que le ministère de la Santé ne pourra pas régler tout seul, mais aussi des problèmes sociaux que rencontre un grand nombre de nos concitoyens et plus particulièrement les populations démunies, celles et ceux qui n’ont pas de couverture ou d’assurance maladie.

Nous constatons à titre d’exemple le grand et inestimable apport de l’Association Lalla Selma de lutte contre le cancer dans la mise en place de solutions adaptées, pratiques au sujet de milliers de patients qui sans ces actions auraient connus une mort prématurée certaine.
La prise en charge de la dialyse par le secteur privé est une autre illustration de cet intérêt c’est ce qui justifie et explique en partie tout l’intérêt.
On peut aussi retenir l’action intersectorielle comme facteur tant il est vrai que les actions isolées ne génèrent pas une bonne rentabilité.
Il y a aussi les changements politiques et économiques, la nécessaire réforme du secteur de la santé, la crise économique qui secoue tous les pays et dont le Maroc ne peut échapper, ce qui fait que les ressources allouées au secteur de la santé sont ce qu’elles sont.

Remédier aux disparités régionales

Le ministre de la santé, le Pr Houcine Louardi, a à cœur ce problème, il n’a pas caché et ce à maintes reprises sa grande préoccupation au regard des disparités régionales qui existent quand à la répartition des équipements lourds, des structures spécialisées, cabinets, cliniques, hôpitaux, personnels…
C’est dans ce cadre que la carte sanitaire trouve sa véritable place et sa raison d’être, car elle permettra de corriger toutes les anomalies existantes, des anomalies choquantes et pénalisantes dont souffrent les populations défavorisées, celles qui habitent dans des zones où il y a un véritable désert médical. Sa mise en place devra assurer une satisfaction optimale des besoins de santé de notre population.

La carte sanitaire devra, par ailleurs, et en toute bonne logique, harmoniser la répartition géographique des équipements, corriger les déséquilibres et la croissance incontrôlée de l’offre comme c’est aujourd’hui le cas au niveau de l’axe Kénitra-Casablanca où il y a une pléthore des compétences, des structures, des équipements. Il y a à l’évidence des anomalies qui doivent être corrigées pour plus d’équité et de justice sociale, il y a aujourd’hui une réelle volonté politique pour remédier aux disparités locales et régionales.

Le secteur libéral a toujours été synonyme de qualité des soins, d’efficacité, de moyens humains qualifiés, de compétences acérées, de haute technologie et bien entendu de cadre agréable, que ce soit au niveau des cabinets médicaux qu’au sein des cliniques privées. Aujourd’hui, avec prés de 360 cliniques privées, le paysage médical privé marocain a subi une profonde mue au cours des deux dernières décennies plus qu’en tout autre temps plaçant notre pays au top niveau en matière de santé et médecine libérale.

Cela est d’autant plus vrai que nous constatons l’émergence d’une nouvelle catégorie d’établissements, à savoir les cliniques privées spécialisées. Des établissements qui contribuent à améliorer la qualité des services apportés aux citoyens en matière de soins de santé.
Ces cliniques sont dotées de plateaux d’équipements ultramodernes et sophistiqués destinés au diagnostic et au traitement des maladies, de même il y a ceux destinés aux interventions chirurgicales qui demandent de grandes précisions. Parmi ces équipements ultramodernes et sophistiqués, il y a des appareils de scanners, le Pet Scan, d’IRM, de lithotripsie, de scintigraphie, les Lasers, les machine d’hémodialyse, les bombes de cobalt, les appareils de pontage cardiaque et bien d’autres appareils qui n’ont rien à envier à ceux des meilleures cliniques étrangères.
Il est clair que tous ces éléments qui concourent à garantir un meilleur état de santé d’une population donnée, peuvent dans certaines conditions profiter à une plus grande frange de la population et plus particulièrement à celles et ceux qui présentent certaines pathologies que l’hôpital ne pourra pas prendre en charge pour diverses raisons, dont celles liées entre autres aux moyens, aux compétences, aux coûts et en particulier au niveau de certaines régions ou le secteur privé est bien implanté.

Dans ces conditions, pourquoi ne pas ouvrir grandes les portes d’un partenariat entre secteur public et secteur privé ? Pourquoi ne pas sous-traiter des prestations médicales spécialisées là ou l’état ne peut pas les offrir ? Il ne faut pas s’enfermer dans une logique financière quand il s’agit de la santé, de la vie ou de la mort de nos citoyens.

Le bon sens doit prévaloir

Écrit par Ouardirhi abdelaziz

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