Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb au Maroc > Revue de presse
Libération | Maroc | 12/04/2013
La maladie de Parkinson est chronique, mais les traitements permettent largement d’en atténuer les effets sans la guérir. Elle évolue en trois étapes, la première où les symptômes sont assez discrets, et ne nécessitent pas, selon le patient ou son entourage, une consultation médicale. La deuxième, appelée communément « Lune de miel » peut durer plusieurs années et on y remarque une réponse positive au traitement. Après cette période plus ou moins prolongée, l’efficacité du traitement est moindre, une aggravation de la maladie est constatée, ce qui oblige le médecin à augmenter les doses.
Contactée par Libé, Sara Teziti, neurologue à Rabat, nous a précisé que « cette maladie est une affection neurodégénérative fréquente chez les personnes âgées. Elle résulte d’un déficit de la Dopamine ». En effet, cette substance joue le rôle de neurotransmetteur du système nerveux. Elle intervient particulièrement au niveau des neurones responsables du contrôle des mouvements du corps.
Toujours selon le docteur Teziti, « cette maladie constitue la deuxième cause d’handicap chez le sujet âgé. Toutefois, on peut trouver des sujets jeunes atteints, mais ces cas demeurent rares ».
En plus de la lenteur des mouvements, de l’hypertonie et des tremblements, cette maladie peut également causer des douleurs à type de crampes, des troubles de la digestion, des vertiges, et des chutes liés à la baisse de la tension.
Les troubles cognitifs et psychiques sont aussi assez fréquents chez la personne atteinte de cette maladie. Effectivement, le malade peut sombrer dans la dépression, souffrir d’anxiété ou d’idées de persécution.
Concernant le traitement de cette maladie, il existe un suivi médicamenteux, en plus de la chirurgie qui se pratique au Maroc depuis cinq ans. Cependant, « il y a des critères auxquels le malade doit répondre pour être candidat à l’intervention chirurgicale. Pour ce, il faut notamment que la maladie évolue chez lui depuis cinq ans, et qu’il y ait absence de troubles cognitifs et psychiques. En revanche, même en cas de chirurgie réussie, le patient ne peut se passer de son traitement, ajoute Dr. Sara Teziti. Avant de préciser qu’au Maroc, on ne dispose pas de tous les médicaments traitant la maladie de Parkinson ; du coup, les malades sont parfois obligés de se les procurer de l’étranger. Ce qui rend le coût encore plus exorbitant.
Enfin, à propos des recherches sur cette maladie, la Fédération pour la recherche sur le cerveau (FRC) œuvre pour que la recherche sur les maladies neurologiques soit affichée comme l’une des priorités et bénéficie d’une meilleure visibilité nationale et internationale.
Najoua FRIGUECH
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.