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Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 22/03/2013
Pour sensibiliser les citoyens sur les dangers de la tuberculose et l’importance d’une prise en charge à un stade précoce, la Ligue marocaine contre la tuberculose organise ce dimanche 24 mars une marche à Rabat. La tuberculose est une maladie urbaine. «70% des cas sont recensés au niveau de l’axe Tanger-Casablanca. Les villes de Tanger et de Casablanca enregistrent la plus forte incidence avec respectivement 138 pour 100.000 habitants et 135 pour 100.000 habitants», relève Dr Chafli. L’une des particularités de cette maladie est qu’elle touche les groupes d’individus vulnérables (quartiers pauvres, milieu carcéral). Ses liens avec l’habitat insalubre, la densité élevée des populations, la promiscuité, la malnutrition, la précarité et la pauvreté ont été prouvés.
Le principal danger de cette maladie est qu’elle se propage d’une personne à l’autre par voie aérienne. Lorsqu’une personne atteinte de tuberculose pulmonaire tousse ou éternue, elle projette les germes de la tuberculose dans l’air. Il suffit d’en inhaler seulement quelques-uns pour être infecté. La non observance des traitements est à l’origine de la résistance de la tuberculose dans notre pays. Et pourtant, cette maladie est prise en charge à 100% par le ministère de la santé. «Lorsque la personne présente les signes de la maladie, elle doit aussitôt se rendre au centre de diagnostic de tuberculose présent au niveau de chaque préfecture», souligne la présidente de la section régionale de LMCT tout en faisant remarquer que la visite médicale, la radiologie, les analyses et les médicaments sont gratuits. Quant au traitement, il consiste en un schéma thérapeutique standard de six mois associant quatre antimicrobiens. La grande majorité des cas de tuberculose peuvent être guéris à condition que les médicaments soient pris correctement. Mais la réalité est tout autre. «Nous avons constaté que bon nombre de patients arrêtent le traitement dès qu’ils se sentent mieux. Pour remédier à cette situation, nous entamons des visites à domicile pour pousser les patients à poursuivre leur traitement», explique-t-elle. Cette spécialiste reconnaît que le problème le plus préoccupant est qu’une majorité des Marocains ne connaît pas la maladie. C’est ce qui explique d’ailleurs pourquoi un grand nombre consulte le médecin à un stade tardif. Pour cette spécialiste, une campagne de sensibilisation et de communication doit être menée par le ministère de la santé pour mieux faire connaître la maladie.
Laila Zerrour
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