Il a, également, confirmé la déclaration par les services de santé de la région de la mort d’un autre enfant de trois ans et demi, scolarisé dans la même crèche, sans confirmation bactériologique. Et, actuellement, le frère du premier défunt, âgé de 14 mois, est hospitalisé.
L’enquête des services de santé publique et de surveillance épidémiologique a montré que tous ces enfants ont un point commun, a-t-il précisé, et sont gardés dans une maternelle du quartier, un local de 60m2 où sont entassés 86 enfants âgés de 1 à 3 ans et demi dans des conditions déplorables, c’est ainsi que les autorités locales ont fermé la crèche.
Côté prévention, l’équipe de la Direction régionale de la santé à Casablanca, s’est mobilisée afin d’assurer le nécessaire en matière de traitement et de soins de tous les enfants et de leurs familles, entre vaccination, médicaments et administration de la chimio-prophylaxie aux familles et à l’entourage des personnes décédées.

Ce sont des cas isolés, a déclaré le ministre, donc pas de panique, il n’y a pas d’épidémie qui tienne.

Chaque année, les services du ministère notifient une moyenne annuelle de 1000 cas de méningite toutes formes confondues. Cette année, 900 cas de méningites ont été enregistrés jusqu’à aujourd’hui avec un taux de létalité parmi les personnes atteintes de 9%, qui est une moyenne enregistrée dans plusieurs pays dans le monde, selon les données de l’Organisation Mondiale de la Santé.

29000 cas de sida

Le ministre a également mis en exergue la problématique du sida au Maroc, relevant que les études ont révélé 29 000 cas, conseillant et incitant à faire des tests dans les centres de dépistage fixes et ambulants, d’autant plus que les médicaments sont gratuits. Jusqu’au 30 juin 2012, a-t-il déclaré, il ya seulement 6626 cas de sida déclarés, sachant que la plupart ne savent pas qu’ils ont le sida.

La stratégie du ministère de la Santé s’attelle, selon une approche participative avec les ONGs, à diminuer de 50% le nombre de cas de sida au Maroc à l’horizon 2016 et à régresser de 60% la mort par le sida, sans discrimination, sachant que le budget alloué à ces objectifs n’est que de 92 millions de dirhams.

RAMED pour 28% de la population

S’agissant de le RAMED, un droit de couverture de santé pour les 28% de la population, le ministre affirme que jusqu’ici, 900 000 cartes de le RAMED ont été distribuées. Et une carte par famille équivaut à 1.900.000 bénéficiaires. En plus, il y a 2.700.000 personnes qui sont en attente de leurs cartes, après avoir déposé leurs dossiers et reçu un récépissé. En totalité, les attributaires sont au nombre de 4.600.000. La problématique, dans ce dossier, est l’octroi des médicaments. En 2012, le RAMED a assuré 1 milliard 200 millions dirhams pour les médicaments et en 2013, 2 milliards 400 millions de dhs de médicaments seront acquis.

Politique des médicaments

Pour ce qui est de la politique ministérielle des médicaments, après la baisse des prix des 320 médicaments, le ministère s’attelle au changement du décret de 1969, régissant les médicaments et qui ne tient compte ni de la TVA ni de l’assurance médicale ni des même des médicaments génériques. L’objectif est de baisser le prix de 1000 médicaments sans pour autant toucher au prix de revient des pharmaciens.