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L'Opinion | Maroc | 05/12/2012
De ses descendants - tous et toutes aussi studieux (es) - Omar, passionné de médecine, s’en alla assouvir sa soif de connaissances et d’aventures échevelées dans « l’insondable » planète de la biologie cellulaire.
Attiré par le Vieux Continent, il mit les voiles avant de s’arrêter net à Poitiers. Certainement pas par… Charles Martel !
Douceur de vivre, loin du tumulte des grandes métropoles, Omar Benzakour trouva son bonheur dans l’ambiance fertile de ce vivier scientifique alias « L’Institut de physiologie et biologie cellulaire ».
Insatiable chercheur, Omar n’a pas cessé de bousculer les limites de la connaissance de l’Etre humain et les moyens de soulager certaines de ses défaillances les plus désarmantes…
En l’occurrence les maladies neuro-dégénératives que sont Alzheimer, Parkinson, etc.
Se cloisonnant dans un conclave de… cinq années de travaux dans le secret le plus opaque, l’équipe poitevine dirigée par notre éminent compatriote – à l’origine du projet – a finalement enfanté une toute première scientifique : démontrer que la vitamine « K » régule la prolifération des cellules souches du cerveau.
En d’autres termes, et jusque-là, il était inconcevable dans l’esprit des scientifiques que le cerveau – préservé par une membrane de tout contact direct avec le sang – soit influencé par la vitamine « K ».
Poussant les investigations, et avec le concours de Valérie Coronas, (professeur en neurosciences à l’université de Poitiers), il a été possible d’identifier avec précision « les facteurs dépendants » à la vitamine « K » présents dans le cerveau.
Du coup, de grands magazines de référence scientifique relayent l’exploit d’Omar & Cie qui se voit invité par divers forums dont le Congrès International des Vitamines (la nouvelle nous arrive a posteriori, mais tous de même…).
Mieux encore, les subventions ne tardent pas à affluer.
De fait, Dr Benzakour ne se contente pas à l’impact de la vitamine « K » sur le cerveau.
En partenariat avec des universités de Norvège, Israël, Espagne et Angleterre, notre bonhomme ambitionne de prouver que d’autres zones du corps humain – prémunies de contact direct avec le sang – recèlent également des facteurs dépendants à la vitamine « K ».
Pr Omar Benzakour est désormais persuadé que cette protéine providentielle est capable de lutter contre la dégradation de la spermatogenèse ainsi que de la dégénérescence de la… rétine.
Rien que ça ?
Contribution de l’Union Européenne
Les retombés des trouvailles miraculeuses suscitent admiration et… reconnaissance.
A côté du concours très appréciable de l’Association « Rétina-France » - future bénéficiaire potentielle de cet exploit scientifique -, mighty «Union Européenne » n’hésite pas à bénir et encourager les travaux du fameux team-potevin. De fait, l’institution communautaire remet à ce dernier un chèque de 231.000 euros.
Tout aussi conséquente la contribution de « La ligue contre le cancer ». Des fonds qui justifient les perspectives de recherches susceptibles d’atténuer la formation des cancers – notamment celui des poumons.
A telle enseigne que de telles perspectives ont amené nos chercheurs à déposer un brevet dans ce sens.
Par ailleurs, la vitamine « K » qui est naturelle, comme on le sait, ne présente aucune toxicité. Par conséquent, le développement de médicaments ne devrait pas souffrir de temps de fabrication, selon le Pr Benzakour qui estime fabuleux un tel aboutissement.
Soulignant le mérite de toute l’équipe impliquée dans ces recherches, notre émigré-modèle n’omet pas l’impact d’encouragement d’éminents chercheurs et spécialistes, et ce, dès la sortie de la publication rendant compte des résultats que l’on sait.
Ceci dit, le « six-majeur de l’Université de Poitiers » - alias Nicolas Bourgmester, Valérie Coronos, Omar Benzakour, Jean-Marc Berjeaud, Thomas Harnois et Laeticia Prestoz – ne sont pas spécimen à dormir sur leurs lauriers…
A partir de cette découverte inédite, l’équipe entend généraliser ses bienfaits à d’autres systèmes cellulaires tel que… testicules (en rapport avec la fertilité), les os (lien avec la fragilité osseuse liée à l’âge), et autre vaisseaux sanguins…
En creusant encore plus, nos chercheurs espèrent jeter la lumière sur les mécanismes d’enlèvement des cellules mortes, conséquence du grossissement d’une tumeur dans un organe. A cet égard, déduit Pr Benzakour, la vitamine «K » et ses dérivées jouent un rôle majeur dans ce processus augurant d’applications à des fins thérapeutiques.
Moralité : Notre « Dream-Team » n’est pas au bout de ses cogitations, voire… de ce filon d’or scientifique.
Aussi, Pr Benzakour fonde-t-il de grands espoirs sur un réseau ad-hoc de la Commission Européenne qui reconnaît le bien-fondé scientifique du thème de recherche sur la vitamine « K » et sa relation avec des problèmes majeurs de santé publique.
Grâce à une exploitation des recherches et résultats engrangés par réseaux national et européen, Si Omar entrevoit bien d’autres avancées dans « une science qui requiert confiance en soi, une forte dose de témérité et d’inspiration ».
Au fait, qu’en pensent nos autorités sanitaires et de recherche scientifique ?
Anas LAHRICHI
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