Ces opérations concernent 17 centres hospitaliers dans plusieurs villes (Temara, El Jadida, Salé, Khénifra, Tan-Tan, Larache, Ouarzazate, Tétouan, Tanger, Kénitra, Essaouira, Errachidia, Chefchaouen, Essaouira Kalâa Seraghna, Taroudant et Taza). Parmi les autres mesures prévues dans le cadre de ce projet, figure la réhabilitation de toutes les maternités et laboratoires hospitaliers. Le ministre de la santé compte également moderniser les bâtiments et les équipements des centres de santé, y compris les services hospitaliers. Le budget alloué à l’entretien de l’équipement a plus que triplé, passant de 45 millions de dirhams en 2008 à 161 millions en 2012.

Dans la région de Tanger, quatre hôpitaux seront réhabilités à savoir ceux de Larache, Tétouan, Tanger et Chefchaouen. En parallèle, le ministère poursuit des études pour la mise en place d’un hôpital de spécialités à Tanger. Ce dernier constituera une plateforme pour la création du Centre hospitalier universitaire. La ville de Ouezzane n’est pas en reste. Elle se dotera prochainement d’un nouvel hôpital régional qui couvrira plusieurs spécialités. Le ministère de la santé a prévu de réhabiliter l’hôpital Qortobi avec un budget 62.451.000 dirhams. A travers cette mesure, le ministère souhaite que cet établissement devienne un pôle hospitalier spécialisé dans la santé maternelle et infantile.

Ce qui permettra ainsi à l’hôpital Mohammed V de prendre en charge les actes chirurgicaux et les cas d’urgences. Quant aux travaux de réhabilitation de l’hôpital Mohammed V, le ministère a prévu un budget de près de 7 millions DH. A noter que les deux projets sont en cours d’étude et les travaux sont prévus pour la mi 2013. Rappelons que le projet Maroc-Santé III concerne 21 provinces réparties sur 9 régions. Le montant consacré à ces opérations s’élève 141,13 millions d’euros dont 70 millions financés par un prêt de la Banque européenne d’investissement (BEI).

Un don de 7,5 millions d’euros accompagne ce projet en vue de permettre au ministère de recruter une assistance technique pour les parties «soft» de la réforme hospitalière.

Laila Zerrour