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Revue de presse

Dysménorrhée : quand les règles sont douloureuses

Albayane | Maroc | 28/11/2012

La dysménorrhée signifie littéralement «menstruations difficiles». Même s'il est normal pour la majorité des femmes de souffrir de crampes abdominales légères pendant un ou deux jours, au début de leurs menstruations, environ 10% des femmes ressentent des douleurs qualifiées de sérieuses, voire même de graves.

De ce fait les règles quand elles sont douloureuses représentent un problème de santé dont souffrent un grand nombre de jeunes filles, mais aussi de femmes, une situation qui ne peut laisser personne insensible, que l’on soit une jeune fille, une femme et même le mari, le père, les frères qui ne sont pas directement concernées par les douleurs de règles surtout quand celles-ci sont insupportables. Il est donc extrêmement important de savoir comment faire face a ces douleurs, a ces souffrances afin de mener une vie normale. Règles douloureuses ou dysménorrhées sont deux termes qui désignent la même chose, et cela est très fréquent chez la jeune fille quel que soit l’âge auquel les menstruations arrivent.

La plupart du temps, les souffrances sont décrites de façon similaire. La douleur dans le bas ventre est maximale en général le premier jour. Elle nécessite parfois de rester au lit. Elle est ressentie comme une crampe sourde, plus ou moins violente, qui part du bas ventre et qui peut irradier tout l’abdomen, le dos et intéresser les membres inférieurs.

Les douleurs sont parfois si fortes qu'on peut les prendre pour autre chose que des simples douleurs de règles et qu'elles peuvent nécessiter l'intervention d'un médecin.
On relève aussi des nausées, des vomissements et parfois des diarrhées, des maux de tête et une irritabilité.

Les règles douloureuses sont très fréquentes chez la jeune fille. Cette dysménorrhée est habituellement primaire. Elle débute quelques mois, voire quelques années après les premières règles, c'est-à-dire quand les cycles deviennent réellement ovulatoires.
La douleur apparaît avec les règles mais parfois quelques heures avant. Cette douleur dure 24 à 48 heures et peut s'accompagner de nausées, de vomissements, de maux de tête, plus rarement de diarrhée comme cité plus haut. Le plus souvent, on ne retrouve pas de cause nette à cette pathologie. On parle de dysménorrhée essentielle. Parfois, certains signes devront faire pratiquer quelques examens complémentaires, en particulier une échographie (endovaginale si cela est possible).

Ce qui doit attirer l'attention, c’est une douleur qui apparaît dès les premières règles avec intensité croissante avec les cycles, il est préférable de consulter car souvent ces douleurs peuvent avoir pour origine une malformation utéro-vaginale,
Si la dysménorrhée s'accompagne de douleurs de tout le pelvis (petit bassin) et de troubles du cycle, une endométriose (l’endométriose se caractérise par la formation, en dehors de l’utérus, de tissu formé de cellules endométriales), doit être suspectée. Elle pourra parfois se résumer à un simple kyste de l'ovaire. Souvent les adolescentes cachent ces douleurs menstruelles et l'automédication entraîne une sous-estimation de cette pathologie parfois extrêmement invalidante. D’où notre conseil de ne pas s’adonner à l’automédication. Ajoutons qu’il est souvent difficile pour un médecin de dire avec exactitude pour quelle raison telle jeune fille souffrira plus qu’une autre.

Règles douloureuses à l’âge adulte

Les douleurs de règles peuvent continuer même à l’âge adulte, sauf, qu’à ce moment là il faut se poser la question sur d’autres origines. Il est utile de faire la différence entre la dysménorrhée primaire et la dysménorrhée secondaire.

Dysménorrhée primaire : ce trouble entraîne des douleurs menstruelles qui ne constituent pas l'un des symptômes d'un trouble gynécologique sous-jacent, mais représentent le processus normal des menstruations. La dysménorrhée primaire, le type de dysménorrhée le plus fréquent, touche plus de 50% des femmes et dans environ 15% des cas elle peut être très sévère.

La dysménorrhée primaire est plus susceptible d'apparaître au cours de l'adolescence. Heureusement, pour un grand nombre de femmes, ce trouble s'amenuise avec l'âge, plus particulièrement après une grossesse. La dysménorrhée primaire est douloureuse et peut parfois entraîner une invalidité pendant de courtes périodes de temps, mais elle n'est pas dangereuse.

Dysménorrhée secondaire : les douleurs menstruelles sont reliées à un trouble gynécologique. La majorité de ces troubles peut être facilement traités à l'aide de médicaments ou d'intervention chirurgicale. La dysménorrhée secondaire est plus susceptible de toucher les femmes à l'âge adulte. Il semble que la dysménorrhée soit provoquée par des concentrations excessives de prostaglandines, hormones qui provoquent les contractions de l'utérus pendant les menstruations et l'accouchement. Les douleurs s'expliquent probablement par les contractions de l'utérus qui surviennent lorsque l'irrigation sanguine de la membrane qui tapisse l'utérus (endomètre) est réduite. De façon générale, les douleurs n'apparaissent que pendant les cycles menstruels au cours desquels un ovule est libéré. La douleur peut s'aggraver progressivement au fur et à mesure que le tissu de l'endomètre se détache pendant les menstruations et est expulsé par le col de l'utérus, plus particulièrement si le canal cervical est étroit.

Les femmes qui éprouvent des douleurs menstruelles devraient en parler à leur médecin afin d'établir s'il y a une cause sous-jacente qui peut provoquer une dysménorrhée secondaire. Le médecin procédera à un examen gynécologique et pourra demander des analyses de sang et d'urine, des examens radiologiques (échographie).

En fait, il semble que le niveau de stress soit un agent actif dans la survenue de ces douleurs. Comme si la dose d’énervement ou de fatigue venait en fait accélérer le phénomène. Le stress est accusé de bien des maux, mais il est vrai qu’il a des conséquences sur notre corps, et de façon très concrète. Les médecins savent que le stress a une influence sur les possibilités d’être enceinte, sur la grossesse, sur l’accouchement… Il paraît tout à fait logique de penser qu’il a aussi une influence sur l’ovulation et les menstruations.

Traitement et prévention

Concernant le traitement médical, il ne saurait y avoir de quiproquo. Le seul qui soit habilité à vous prescrire le traitement le mieux adapté à votre cas est votre médecin. Il pourra prescrire des médicaments ou d'autres remèdes selon la cause de la dysménorrhée.

Outre les médicaments destinés à soulager les douleurs des règles, le praticien prescrira aussi des médicaments qui permettront de venir à bout des nausées et des vomissements, mais ces symptômes régressent généralement sans traitement lorsque les crampes ont disparu.
Le traitement de la dysménorrhée secondaire varie en fonction de la cause sous-jacente. Une chirurgie peut être pratiquée pour retirer des fibromes ou élargir le canal cervical si ce dernier est trop étroit. En plus des traitements indiqués ci-dessus, d'autres mesures non médicales peuvent contribuer à soulager les douleurs provoquées par la dysménorrhée. Se coucher sur le dos en plaçant un oreiller sous les genoux. Placer un coussin chauffant ou une bouillotte sur l'abdomen ou la partie inférieure du dos. Prendre un bain chaud. Masser délicatement l'abdomen. Faire des exercices légers, par exemple des étirements, de la marche ou de la bicyclette (l'exercice peut améliorer l'irrigation sanguine et réduire les douleurs pelviennes).
Prendre beaucoup de repos et éviter les situations stressantes lorsque les menstruations sont proches.

Enfin, les règles étant mensuelles pendant une longue partie de la vie de chaque femme, il ne faut pas baisser les bras, de souffrir, d’accepter de gâcher sa vie personnelle, familiale et professionnelle plusieurs jours par mois. Des solutions existent, consultez votre médecin et vous retrouverez la joie de vive et mènerez une vie normale.

Écrit par Ouardirhi Abdelaziz

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