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Le matin | Maroc | 18/11/2006
Ils ne sont également pas conformes au règlement de la copropriété qui stipule que seuls les locaux du rez-de-chaussée pourront être affectés à l'usage commercial et que ceux des étages seront réservés exclusivement à l'usage d'habitation. D'aucuns s'interrogent, aujourd'hui, sur les conséquences sur la santé des habitants de la présence de ces cliniques et centres médicaux dans des immeubles destinés au logement.
Un silence de plomb entoure toujours la problématique de ces implantations illégales. Pourtant, plusieurs cas existent à la métropole en dépit de la loi 10-94 stipulant que toute unité médicale doit être située au rez-de-chaussée et avoir une entrée indépendante. La loi énonce également qu'aucune installation dangereuse, insalubre ou incommode par le bruit, l'odeur ou les émanations ne pourra être établie ni au rez-de-chaussée ni à l'étage. En dépit de tout cet arsenal réglementaire, la ville continue d'abriter des centres médicaux et des cliniques dans des buildings résidentiels.
Plusieurs citoyens confrontés à ce problème dénoncent la présence permanente à proximité de leurs lieux de résidence de déchets hospitaliers, d'odeurs de médicaments, d'ambulances bruyantes et de produits médicaux.
Ce décor un peu surréaliste rend infernale la vie de ces habitants. Et du coup, l'angoisse et la peur d'être contaminé hantent quotidiennement les esprits. Les plaignants n'hésitent pas à qualifier la présence des malades et des produits médicaux dans leurs lieux d'habitation de bombes humaines pouvant causer du mal à n'importe quel moment.
En dépit de ce risque, rares sont les personnes confrontées à
ce cauchemar qui osent dénoncer la situation. Ce mutisme est dû
soit à l'ignorance des textes de lois, soit à l'impuissance face
à la puissance des propriétaires de cabinets et cliniques, explique
un résident.
Souvent, ces centres sont installés malgré l'avis défavorable
de la Protection civile et de l'Ordre des médecins.
Plusieurs années après la publication de l'arrêté ministériel fixant les normes techniques des cliniques, les populations lésées attendent des inspections inopinées des équipes du ministère pour constater les irrégularités de certains établissements de santé.
La passivité des responsables n'arrange en rien la situation des habitants qui vivent un vrai calvaire en côtoyant quotidiennement des malades dans leurs ascenseurs.
Devoirs et obligations du syndic
Ascenseurs bloqués, détritus sur les escaliers, électricité
en panne… à cause de l'insouciance des habitants, la détérioration
des parties communes pose souvent de sérieux problèmes à
la gestion du paysage urbain.
Le syndic est là pour faire en sorte que les occupants d'un immeuble
respectent les dispositions du règlement de copropriété.
Les habitations gagnent en hauteur et imposent une réglementation plus
rigoureuse de la vie collective.
Selon les chiffres du secrétariat d'Etat au Logement, il existe plus de 4 millions d'habitations en milieu urbain dont 75 % de résidences permanentes (plus de 3 millions). Sur ces 3 millions, 14 % sous forme d'immeubles. Vivre dans ces immeubles en copropriété implique d'observer un certain nombre de règles, fixées par la loi votée en octobre 2002 et entrée en vigueur depuis le 7 novembre 2003.
Abderrahman Ichi
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