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Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 10/09/2012
Il présente également les recommandations officielles de santé et les structures ambulatoires et libérales. Si les maladies infectieuses ont régressé de nos jours, cela est, en grande partie, dû à la vaccination. Selon les auteurs du guide, elle a contribué de façon drastique à la réduction de la mortalité néonatale, infantile et infanto-juvénile. Le Maroc a ainsi réalisé des progrès notoires. Il a été déclaré exempt de poliomyélite depuis 1987. Plusieurs maladies, comme la diphtérie, le tétanos, la rougeole et la rubéole, sont en cours de régression. La première cause de méningite bactérienne chez les enfants, Haemophilus influenzae de type B, a été mise en échec grâce à la vaccination. Cela dit, l’augmentation du nombre de vaccinations proposées aux nourrissons est souvent déplorée par les parents. Si les immunologistes s’accordent à penser qu’il n’y a aucun danger de surcharge du système immunitaire liée à l’addition d’antigènes vaccinaux, l’augmentation du nombre d’injections se heurte à l’acceptabilité des familles mais aussi du corps médical.
Rappelons à ce sujet que le programme national d’immunisation au Maroc cible 11 maladies : la tuberculose, l’hépatite virale type B, la poliomyélite, le tétanos, la diphtérie, la coqueluche, l’Haemophilus influenza type B, les diarrhées à rotavirus, les infections à pneumocoque, la rougeole, la rubéole. Depuis novembre 2010, le ministère de la santé a introduit le vaccin contre le rotavirus et le vaccin contre le pneumocoque. Le respect des recommandations du calendrier vaccinal requiert, pour un enfant en mode de garde collectif, 14 injections vaccinales entre la naissance et l’âge de 2 ans (le BCG, 4 doses de vaccin quintuple diphtérie-tétanos-coqueluche-polio-Haemophilus influenzae B, deux doses de vaccins contre la rougeole, les oreillons et la rubéole, 3 injections de vaccin contre l’hépatite B et 3 doses de vaccin contre les infections invasives à pneumocoque).
Quant aux effets secondaires des vaccins, la fièvre et la sensibilité au point d’injection sont les symptômes les plus fréquents. Ces manifestations temporaires constituent une réaction normale au vaccin. En revanche, les effets secondaires graves sont plutôt rares. Les auteurs notent que des réactions allergiques graves peuvent se produire après la vaccination, comme après l’administration ou l’ingestion de toute substance (médicaments, aliments, etc.). Ces réactions allergiques graves, qui représentent moins de 1 cas par million de doses, peuvent être traitées sur place par la personne qui a administré le vaccin.
Laila Zerrour
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