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Albayane | Maroc | 11/11/2006
Contrairement à ce qu’on peut penser, le diabète ne concerne pas uniquement les personnes âgées, ce sont les communautés économiquement défavorisées qui sont les plus vulnérables au diabète, ajoute la même source, affirmant que la pauvreté réduit la probabilité de prévenir et de diagnostiquer la maladie à un stade précoce, limite l’accès à des soins adéquats et favorise, par conséquent, la réapparition des complications dégénératives du diabète (cécité, amputation, insuffisance rénale...) souvent très coûteuses pour l’individu et le système de santé.
«Epidémie mondiale», comme le décrit l’OMS, le diabète touche aujourd’hui près de 189 millions de personnes dans le monde, et le nombre de décès attribués au diabète se situe aux alentours de 4 millions par an, soit 9 pc de la mortalité totale, relève la même source, précisant que ces décès sont dus à des complications cardiovasculaires qui se produisent généralement à un âge prématuré où les personnes sont encore économiquement actives dans la société.
Au Maroc, l’enquête nationale sur les facteurs de risque des maladies
cardiovasculaires menée en 2000 a montré une prévalence
du diabète de 6,6 % chez les personnes âgées de 20 ans et
plus, soit 1 million de diabétiques adultes, dont 57 % méconnaissaient
leur maladie.
Cette prévalence, qui est similaire chez les deux sexes, est nettement
plus élevée en milieu urbain 9,0 % qu’en milieu rural 4,4
%, poursuit le document. Le nombre de diabétiques insulinotraités
est de l’ordre de 11,51 %, soit 150.000 adultes sous insuline, en plus
de 10.000 enfants diabétiques.
Dans de nombreux pays en développement ayant des ressources limitées comme le Maroc, la prévention basée sur l’éducation des diabétiques, la sensibilisation de la population sur les facteurs de risque liés au mode de vie et les comportements préjudiciables à la santé tels que le tabagisme, les mauvaises habitudes alimentaires et le manque d’activité physique, constitue le meilleur moyen de prévenir la survenue du diabète et, par conséquent, d’éviter ses complications dégénératives, indique-t-on de même source.
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