Le Maroc a fait de même. Sauf que quelques prescripteurs, particulièrement des médecins du secteur libéral, sont montés au créneau pour faire douter de l’efficacité du médicament générique. La CNOPS, quant à elle, a fait son choix, tout médicament prescrit par un médecin est remboursé au tarif du produit le moins cher existant sur le marché, en principe un générique.

Cette décision de l’organisme payeur des soins pour le secteur public, a mécontenté plusieurs médecins qui, à tort ou à raison, crient haut et fort que «le générique made in Morocco» est moins efficace que les génériques des pays occidentaux. Il est donc urgent de réhabiliter la réputation du générique Marocain, car c’est une condition incontournable pour la réussite du RAMED dans notre pays. Des positions claires et communes sur cette question doivent émaner d’au moins trois institutions : le ministère de la Santé, la CNOPS et l’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique.

Il serait également intéressant de connaître l’avis de l’association «MIS», qui défend l’intérêt des multinationales pharmaceutiques implantées au Maroc, et qui commercialisent elles aussi, sous une forme ou une autre, des médicaments génériques.

Dr Anwar CHERKAOUI