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Revue de presse

Stérilité : entre médecine et préjugés

Le matin | Maroc | 13/01/2012

Malgré toutes les avancées scientifiques en matière de procréation, certains couples ne peuvent toujours pas avoir d'enfants. Une expérience douloureuse surtout dans une société qui ne tolère pas l'infertilité. «Ma vie a basculé depuis que j'ai appris que mon mari est stérile. Non seulement j'ai fait le deuil de la grossesse et du rêve de devenir maman un jour, mais j'ai également accepté de garder le secret en prétendant que c'est moi qui est stérile.

En effet, il est plus difficile pour un homme de supporter cette pathologie parce que cela pourrait faire allusion à sa virilité défaillante. Malheureusement, et malgré tous ces sacrifices, les membres de ma belle-famille n'arrêtent pas de me critiquer, de me juger, de m'ennuyer à cause de ce problème… ils ont même demandé à mon mari de me quitter pour trouver une autre femme avec laquelle il pourra avoir des enfants», confie Nawal.

Nawal n'est pas la seule à souffrir de la stigmatisation des femmes en ce qui concerne la stérilité. Un couple marié et incapable d'avoir un ou plusieurs enfants est toujours pointé du doigt. Généralement, les femmes sont les plus incriminées. Elles sont les premières à en subir les conséquences. Incapable de donner la vie et d'assurer une descendance, la femme s'assimile à une personne vide, condamnée à supporter le regard désapprobateur de la société.
Rahma Bourquia, sociologue, explique dans son livre «La femme et le langage : approches, femme et pouvoirs»(Édition Le Fennec 1990), que la stérilité masculine peut fréquemment être transformée par l'entourage familial en stérilité féminine. «Vis-à-vis du genre féminin, nous sommes confrontés à la représentation d'un corps féminin considéré comme passif, diminué et vide, autant de caractéristiques qui rendraient la femme apte à supporter tous les malheurs».

15 à 17% des couples marocains souffrent d'infertilité

Sans enfants, il est difficile de trouver le secret du bonheur et le mariage est souvent voué à l'échec. En effet, l'infertilité constitue l'une des crises les plus profondes du couple. Elle n'affecte pas uniquement les relations entre les deux partenaires, mais touche également chacun d'une façon individuelle. Malheureusement, ce problème reste parmi les premières causes de divorce. On a toujours tendance qu'il s'agit d'un réel problème de santé publique. En effet, en l'absence de statistiques officielles, une étude tunisienne sur la stérilité au Maghreb indique qu'environ 15 à 17% des couples marocains souffrent d'infertilité.

Outre l'infertilité que les médecins nje parviennent pas à en expliquer l'origine, les causes de la stérilité concernent les deux sexes de façon presque équitable. Ainsi chez l'homme, l'infécondité peut être la conséquence d'une anomalie spermatique ou anatomique. Du côté de la femme, elle peut être liée, notamment, à des facteurs tubaires ou ovulaires ou à l'âge. Si certains couples décident de mettre terme à leur relation lorsqu’ils sont dans l'incapacité d'enfanter, d'autres refusent de baisser les bras et recourent à toutes les méthodes de procréation que permet la médecine moderne. D'autant plus que le traitement de la stérilité s'est nettement amélioré et dans 70 à 80% des cas, le médecin arrive à identifier le problème. Le couple suit une série d'examens, à savoir un bilan infectieux et hormonal, échographie pour vérifier s'il y a ovulation, spermogramme, puis hystérographie (radio de l'utérus). Les traitements sont parfois simples et permettent la grossesse.

La fécondation in vitro : 18 à 40% de succès au Maroc

Les couples n'arrivant pas à enfanter n'hésitent plus à recourir à la Fécondation in vitro (FIV). Le nombre de couples qui ont effectué la FIV ne cesse d'augmenter au Maroc, il est passé de 400 en 1996 à 2 500 en 2010, à en croire le Pr Youssef Boutaleb, cité par la presse et qui précise que le taux de succès est passé de 18 à 40%.

Le processus de la FIV se déroule de la façon suivante et comme décrite par Pr Youssef Boutaleb : on administre d'abord à la femme un traitement hormonal sur une durée de 15 à 25 jours pour mettre en fonction ses ovaires. On recourt, ensuite, à une anesthésie pour prélever des ovules de l'ovaire. Lesquels ovules seront fécondés par le sperme du mari par le biais d'injections. Une fois le processus de formation (division cellulaire) lancé, l'embryon en formation est réintroduit dans l'utérus. «Il y a trois ans, je sentais que j'étais la femme la plus triste du monde parce que je ne pouvais pas avoir d'enfants. Aujourd'hui, je suis une femme comblée. J'ai donné naissance à deux magnifiques jumeaux grâce à la fécondation in vitro. Certes, cela n'a pas été facile et nous a coûté les yeux de la tête, mais si c'est pour vivre la joie d'être parents, cela vaut tout l'or du monde», témoigne Dalal. En effet, la FIV coûte cher. Entre les traitements médicaux et l'opération, il faut compter entre 25 000 et 35 000 DH et ce n'est pas remboursable.

Repères

Biologie

Selon les scientifiques, l'être humain est l'une des créatures les moins fertiles de la planète. Une vérité que beaucoup oublient de nos jours.

Définition de l'OMS

Selon l'OMS, l'infertilité est définie par une période de 12 mois de vie en couple et d'exposition à la reproduction (sans aucun moyen contraceptif) et avec une moyenne de deux rapports sexuels par semaine sans grossesse.

Par Hajjar El Haiti

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