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Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 19/12/2011
L’Amicale des endocrinologues diabétologues de l’Oriental (AEDO) qui regroupe les spécialistes de cette branche médicale au niveau des provinces d’Oujda, Fès et Nador, a organisé, samedi à la faculté de médecine d’Oujda, une journée d’étude et de réflexion sur trois thématiques d’actualité médicale. La première ayant rapport avec la néphropathie diabétique qui est une complication qui concerne essentiellement le diabétique. Une grave pathologie qui est en pleine expansion du moment que le nombre des diabétiques au Maroc oscille entre 10 et 12% de la population. La deuxième thématique a concerné l’état actuel de la maladie de la tuberculose au Maroc. Alors que la troisième intervention s’est focalisée sur le côté juridique et spécialement pour ce qui est de la responsabilité médicale dans le cas de la faute médicale.
Le médecin comme le malade sont appelés à connaître leurs obligations et de leurs droits. «Le choix de ces thématiques fait partie des cycles de formations continues que notre amicale organise mais se veut aussi un échange d’expérience sur les nouveautés que connaît le secteur médical», a déclaré à ALM docteur Benyounes Hessani de l’AEDO. Lors de son intervention sur l’état actuel de la tuberculose, le bactériologue et expert international à l’OMS et à l’Institut Pasteur, Mohammed Abid, a expliqué que cette maladie pose encore problème au Maroc en dépit des efforts louables consentis par le ministère de la santé. Un ministère qui fait beaucoup pour réussir dans sa lutte contre ce phénomène.
Constat confirmé par l’Organisation mondiale de la santé qui a décerné au Maroc une médaille d’or pour son engagement dans ce domaine. De même, le meilleur programme de lutte contre les maladies chapeauté par le ministère de la santé est celui de la tuberculose. Ceci dit, l’incidence et le nombre de cas enregistrés ne régresse pas de manière satisfaisante et ne dépasse guerre les 3%. Le tableau explicatif que M. Abid a présenté démontre que cette maladie persiste encore. Au fait le Maroc a enregistré 26.099 en 2006 ; 25.562 en 2007 ; 25.473 en 2008 ; 26.059 en 2009 et 27.143 en 2010. Sur le plan régional c’est au niveau du Grand Casablanca que le nombre des tuberculeux est important avec 5.241 cas en 2010. La région de Tanger-Tétouan occupe la seconde place avec 3.402 cas alors que Rabat-Salé-Zemmour-Zaër a enregistré 2.905 cas au cours de la même année. Ce qui représente 43% de la population atteinte sur le plan national. Le pourcentage le plus faible est enregistré dans nos provinces du Sud, en l’occurrence Guelmim-Smara, Laâyoune-Boujdour et Oued-Eddahab-Lagouira avec 2%. Concernant l’état actuel de la recherche, M. Abid a rappelé que des recherches pointues sont menées au niveau de l’Institut Pasteur où l’on croit au diagnostic rapide de la tuberculose. Ce sont des recherches pour spécifier avec exactitude les causes et les approches à approfondir. C’est le cas pour ce qui est de la focalisation sur la génétique qui peut constituer un facteur favorisant la propagation de la tuberculose. Par ailleurs, d’autres démarches ont été entreprises pour sensibiliser à la technique de diagnostic rapide.
Par : Ali Kharroubi
DNCR à Oujda
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