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Revue de presse

Contraception féminine : la voie vaginale, une alternative à privilégier

Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 21/12/2011

Les médicaments administrés à travers le vagin permettent d’éviter l’absorption gastro-intestinale. Les laboratoires Merck Sharp & Dohme-Chibret (MSD) ont organisé, lundi 19 décembre à Casablanca, une conférence de presse pour présenter les nouvelles méthodes de contraception féminine au Maroc.

La voie vaginale constitue une alternative innovante. A ce sujet, les intervenants des laboratoires MSD ont souligné que «les différentes recherches ont montré que le vagin constituait un site propice à l’administration d’hormones contraceptives». Les médicaments administrés par voie vaginale sont ainsi absorbés à travers l’épithélium. Ce dernier permet une administration locale et systémique des hormones contraceptives, puisqu’une fois absorbées par l’épithélium vaginal les hormones contraceptives sont distribuées dans la circulation systémique grâce à un important réseau de vaisseaux sanguins. L’administration vaginale présente ainsi plusieurs avantages. Les médicaments administrés à travers le vagin permettent d’éviter l’absorption gastro-intestinale. Les intervenants ont fait remarquer que l’administration vaginale permet l’utilisation de régimes à dose quotidienne faible, avec une libération continue des médicaments, assurant ainsi un taux d’hormones stable tout au long du cycle. «La délivrance vaginale d’hormones contraceptives permet une plus faible dose et une plus faible exposition systémique, tout en offrant moins d’effets indésirables», ont-ils précisé tout en relevant que la sécurité et l’efficacité de l’administration vaginale a été bien établie selon plusieurs essais cliniques.

Cette rencontre a aussi été l’occasion de dresser un état des lieux de la contraception. Il existe plusieurs classes de méthodes de contraception, incluant : les méthodes barrières (préservatifs, éponge spermicide, diaphragme et cape cervicale), les dispositifs intra-utérins non hormonaux (DIU), les contraceptifs hormonaux et la stérilisation chirurgicale. S’agissant de la contraception hormonale, celle-ci qui se présente sous forme d’anneau vaginal, d’implant, de pilule contraceptive, d’injection ou de patch transdermique, libère des hormones dans le corps de la femme. Ces hormones empêchent les ovaires de libérer un ovule et provoquent des changements au niveau de l’endomètre, de l’utérus et du mucus cervical pour empêcher le sperme d’atteindre l’ovule. A noter que les principales différences entre les méthodes de contraception hormonale résident dans les dosages, le type et les séquences d’hormones, ainsi que la voie d’administration. Si la pilule contraceptive doit être prise quotidiennement, les patchs transdermiques sont appliqués de façon hebdomadaire. Quant à l’anneau vaginal, celui-ci doit être appliqué mensuellement. En revanche, les injections, implants et DIU hormonaux constituent des contraceptifs de longue durée d’action, avec une fréquence d’administration moins élevée. Rappelons que le choix d’une méthode contraceptive doit tenir compte de plusieurs facteurs, à savoir l’état de santé de la femme, son âge, la fréquence de ses rapports sexuels, le nombre de partenaires sexuels, son désir d’avoir des enfants et ses antécédents familiaux par rapport à certaines maladies.

Par : Laila Zerrour

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