Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb au Maroc > Revue de presse
Le matin | Maroc | 28/10/2011
Elle peut avoir des conséquences dramatiques chez les personnes qui s’y exposent à outrance, notamment durant la période estivale et en bord de mer. Notre pays est ensoleillé pratiquement neuf mois sur douze, ce que beaucoup nous envient, et il n’est dans l’esprit de personne de s’en cacher, histoire de se protéger de ses méfaits (une fois que notre lot de bienfaits commence à être dépassé). Le port de chapeau ne fait pas partie de nos mœurs, quant à la casquette, elle sert de moins en moins de paravents contre les dards du soleil mais beaucoup plus pour la frime aussi bien chez les jeunes que chez les enfants qui imitent ces derniers. C’est plus un accessoire de mode vu son aspect et la manière d’être porté. Il n’est pas dans nos habitudes non plus d’enduire les parties visibles de notre corps de crème protectrice, et encore faut-il que celle-ci soit fabriquée avec le respect des normes.
La contrefaçon est un phénomène qui prend de l’ampleur dans notre pays, les pouvoirs publics le reconnaissent, eux qui déplorent le fait que 60% des marchandises importées soient contrefaites. C’est le cas des produits cosmétiques, dont les crèmes solaires, utilisées pour le bronzage mais qui ne protègent nullement le corps d’une longue exposition aux rayons.
Ce qui engendre des brûlures chez les personnes inconscientes quant aux risques qu’elles encourent (nombreux ceux qui sont dans ce cas) et les conséquences peuvent être plus dramatiques puisque cela peut engendrer un cancer de la peau. Les produits de maquillage font également partie de cette grosse arnaque qui rapporte, puisque les femmes ne font pas attention à la qualité mais aux prix, plus abordables chez les vendeurs informels qui les étalent sous le soleil. Mais il ne faut pas perdre de vue que même les grandes marques sont imitées pour des prix qui laissent perplexe, sachant le coût élevé de ces produits dans leur pays d’origine. Qu’à cela ne tienne, les utilisatrices n’y voient que du feu, quitte à se retrouver quelques mois plus tard chez le dermatologue. Nous avons eu à le constater, et dans le meilleur des cas, ce sont des boutons qui résistent à tout traitement et que la malheureuse victime doit finir par accepter.
Par Rachida Merkouche
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.