Dr A. Bessalem, l’un des fidèles médecins à rester depuis des années dans cette unité hospitalière régionale, dirige les urgences avoir savoir faire et efficacité. On se sent vraiment dans une unité d’urgences avec les diverses interventions nécessaires. De grands médecins ont exercé à la polyclinique, dans le cadre de leur compétence dont Dr Mounib, Dr Layaddi et Dr Morchid, entre bien d‘autres…

Le centre de réanimation à la polyclinique est unique en son genre car réalisé avec un professionnel avéré dans le temps où Dr Mostafa Benjalloun, était directeur médecin, et qui avait réaménager les installations pour répondre à la demande accrue.
Avec Dr Laghrabli, l’approche de rénovation a été accentuée et vivement réussie à tel point que le centre de réanimation travaille avec un taux d’occupation de 100%. C’est le meilleur centre de réanimation à Agadir, à la fois bien outillé et avec un médecin présent sur place 24 H / 24.

Le centre de dialyse opère avec vingt machines et un personnel très dévoué.
Très porté sur le volet hygiène et propreté, l’un de ses soucis majeurs, Dr Laghrabli a réussi là un coup de maître an réalisant du beau travail bien remarqué. Il faut dire aussi que son approche de valorisation des ressources humaines a fini par faire comprendre à chacun intervenant l’utilité de faire son travail avec compétence, sympathie et écoute.

D’ailleurs l’approche humaine adoptée par la polyclinique de la CNSS, sort est de loin de l’approche purement mercantile adoptée par certaines cliniques privées qui voient d’abord en le patient, un client avec le soubassement de lui présenter une facture bien garnie.
La particularité de la polyclinique de la CNSS d’Agadir est qu’elle couvre une grande zone allant d’Agadir jusqu’à Laâyoune, voire Dakhla.

Avec les tarifs abordables, des services compétents, un matériel adéquat, la demande ne fait qu’augmenter de plus en plus.

Les analyses par scanner depuis un temps, connaissent une grande demande et ont donné à l’unité hospitalière d’une valeur ajoutée en matière de renommée et de pratique hospitalière. Le seul hic de la polyclinique est sa faible capacité, 80 chambres, pour toute une zone géographique immense, englobant une vingtaine de provinces et quatre régions.
La demande, d’ailleurs, ne fera qu’augmenter dans les mois à venir. Une extension s’impose du tant plus que les possibilités foncières et financières existent. En effet, il s’agit de renforcer la capacité de l’unité pour absorber la demande et rendre service au public dont les exigences de santé deviennent primordiales, notamment grâce aux diverses possibilités de couverture sociale.

La Polyclinique de la CNSS fait partie du bon paysage hospitalier d’Agadir. Elle est même à la source de beaucoup d’activités du fait qu’elle existe depuis 25 ans. Elle a permis la formation de médecins mais également d’infirmiers et autre personnel de santé.
Incontestablement, il s’agit là d’un patrimoine hospitalier qu’on doit bien sauvegarder, bien rénover, lui apporter les extensions nécessaires dans les plus brefs délais, du fait du rôle médico social particulier, éminemment régional joué par cette unité, car couvrant un grand territoire de la zone sud du pays. Très bonne continuation à tout le staff de la polyclinique qui doit perpétuer une image d’approche médicale humaine, au service du malade avec des prestations de grandes qualités et de professionnalisme. Signaler enfin que le service de restauration médicale, externalisée donne un très bon résultat à la fois dans la qualité que dans le service des prestations.

Mohamed RIAL