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Revue de presse

Journée mondiale de la ménopause : Au Maroc, les ménopausées sont insensibles aux risques encourus

Albayane | Maroc | 18/10/2006

Ce mercredi, le monde célèbre la journée mondiale de la ménopause. Comme chaque année, l’International ménopause society (IMS) marque cet événement en organisant un congrès mondial en Argentine. L’occasion pour nous de revisiter la situation des femmes ménopausées au Maroc, qui est loin d’être reluisante. La ménopause est un phénomène qui touche toutes les femmes du monde, durant un tiers de leur vie.

Les malaises et problèmes de santé qu’elles subissent durant cette période se répercutent aussi bien sur leur qualité de vie que sur leur santé, s’accordent à dire tous les spécialistes.
C’est le cas Maroc, où la situation des femmes ménopausées reste préoccupante. En effet, selon le Pr Mahjoub Ghazli au Service de gynéco-obstétrique «B», à la maternité du C.H.U. de Casablanca et président de l’AMEM (Association marocaine pour l’étude de la ménopause) seules quelque 20000 femmes sur les 2 millions concernées prennent un traitement pour leur ménopause.

Dans quelques années, du fait de l’augmentation de l’espérance de vie des Marocaines et grâce au développement socio-économique et aux progrès médicaux, elles seront alors plus de 3 millions de femmes concernées, ajoute-t-il. Toutes ces femmes ont droit au minimum à une information sur leur état et sur les problèmes habituels, parfois graves, liés à cette étape de leur vie et, au mieux, un droit à l’amélioration de leur qualité de vie et de leur santé pour les nombreuses années qu’elles vivront en ménopause.

Aujourd’hui, à l’instar de la plupart des pays développés, le Maroc dispose d’une panoplie de thérapeutiques efficaces tels que le traitement hormonal de la ménopause (THM). Mais, une enquête diligentée l’année dernière a montré que 33% seulement des femmes ménopausées ont consulté un thérapeute pour leur ménopause : médecin généraliste (21%) ou spécialiste (12%).

Seules 4% des femmes ayant consulté ont suivi un traitement hormonal pendant une moyenne de 4 mois et demi.
Ces résultats mettent en évidence, effectivement, qu’il est essentiel d’informer largement les femmes, tout d’abord, sur ce qu’est la ménopause et ses répercussions sur la femme (bouffées de chaleur et sueurs nocturnes, troubles de l’humeur, troubles uro-génitaux et de la sexualité, fragilisation des os, maladies cardiovasculaires). Mais aussi, sur la nécessité d’un suivi médical régulier et d’éviter l’automédication avec des produits qui n’ont pas apporté leurs preuves d’efficacité et d’innocuité.

In fine, les spécialistes insistent sur l’encouragement des ménopausées à parler librement et longuement à leur médecin et de choisir sereinement avec lui entre les différents traitements médicaux possibles, celui qui convient le mieux à leur état. Ceci s’explique par le fait que chaque femme ménopausée représente un cas particulier : les troubles, les facteurs de risque particuliers (obésité, tabagisme, hypercholestérolémie, hypertension artérielle, ostéoporose...) et les réactions et réponses aux traitements (efficacité et tolérance) sont personnels.

D’autre part, le médecin traitant dispose d’une vaste gamme de traitements hormonaux de la ménopause et plusieurs possibilités pour combiner les formes galéniques de prises (orale, patch, crèmes...) et de choisir dans les gammes de médicaments efficaces. Quel que soit le choix, celui-ci n’est jamais définitif et la patiente aura toujours la possibilité de changer de traitement.

Un traitement hormonal avec ou sans cycle de règles peut toujours être différé, suspendu, repris ou adapté afin de mieux correspondre aux désirs et aux intérêts thérapeutiques de chaque femme.

Meyssoune Belmaâza

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