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L'économiste | Maroc | 11/10/2006
Au noyau existant et encore non recensé s’ajoute, chaque année, un nombre estimé à 3.750 patients dont seulement 440 réussissent à se faire admettre à l’Institut national d’oncologie (INO), soit moins de 9%. Et sur l’ensemble des maladies 29%, soit 370 cas (55% d’hommes et 45% de femmes) sont malignes.
Selon Dr Zaina Sidqi, hématologue, responsable au centre de transfusion
sanguine à l’hôpital Al-Farabi d’Oujda. Il s’agit
surtout de lymphomes avec 88 cas et de leucémies. D’autres types
de cancer, dont notamment celui du sein, sévissent dans la région.
Au niveau national, on signale une évolution annuelle du cancer, estimée
entre 35.000 à 50.000 cas. Par ailleurs, nombreux sont les malades de
la région qui ne peuvent supporter ni les frais de la prise en charge,
ni les longs déplacements à l’INO. Par ailleurs, la prise
en charge du patient, considérablement coûteuse, est, selon des
professionnels de la santé, compliquée davantage par l’indisponibilité
des médicaments à cause des ruptures des stocks au niveau des
différents stades de leur commercialisation.
Face à ces contraintes matérielles, commerciales et géographiques,
de nombreux malades jettent l’éponge et ne se font pas soigner.
Selon Dr Mohammed Benajiba, hématologue, l’abandon chez les personnes
atteintes de lymphomes varie entre 75 et 80%.
C’est pourquoi, la réalisation du Centre d’oncologie de l’Oriental que SM le Roi Mohammed VI a inauguré le jeudi 5 octobre à Oujda tombe à point nommé. Cette unité, construite à côté du centre régional d’oncologie dispose d’un réfectoire, de 40 chambres à deux lits chacun, d’un salon pour femmes et d’un autre pour femmes. 4 spécialistes (chimiothérapeute, radiothérapeute, chirurgien oncologue et anesthésiste) assurent le suivi des patients.
Plusieurs organismes, comme l’Association de développement et d’aide aux malades du cancer (ADAMC), participent aussi activement et bénévolement aux actions de l’Institut. Ainsi des campagnes de prévention sont régulièrement organisées sur l’ensemble de la région de l’Oriental.
Mohammed Zerhoudi
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