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Albayane | Maroc | 08/10/2006
Dans une analyse des dossiers médicaux de près de 2.600 femmes atteintes de cancer du sein, des chercheurs de la Colombie-Britannique ont constaté que les patientes traitées en chimiothérapie dans les trois mois suivant l'ablation de leur tumeur «s¹en tiraient nettement mieux» que les femmes dont la chimiothérapie était reportée, selon les résultats de cette étude publiée par la presse canadienne.
Dans les cinq années suivant le diagnostic, les cas de récurrences
et le taux de survie étaient semblables chez les femmes ayant entrepris
leur chimiothérapie n'importe quand à l¹intérieur
du délai de trois mois suivant l'intervention chirurgicale. Cependant,
le risque de récurrences augmentait, et le taux de survie baissait considérablement
chez celles qui attendaient plus longtemps.
De l'avis du docteur Caroline Lohrisch, oncologue et chercheur, le délai
est important, mais il n'est pas aussi court qu'on pourrait le penser, ce qui
peut rassurer les patientes si elles se sentent anxieuses parce qu'elles estiment
que leur traitement ne débute pas assez vite.
Cependant, estime-t-elle, si elles trouvent que tout va trop vite, qu'il y
a beaucoup de décisions à prendre et qu'elles ont besoin de plus
de temps pour réfléchir, alors elles peuvent sans danger prendre
un peu de temps avant d'entamer leur traitement.
Selon les chercheurs, le fait de s'informer sur la maladie et d'être impliquée
dans les décisions concernant le traitement, réduit l'anxiété
et la dépression associées à la maladie.
Il n'existe aucune directive officielle stipulant aux médecins la période optimale au cours de laquelle la chimiothérapie devrait débuter après la chirurgie, mais selon la Dre Lohrisch, la plupart des patientes entreprennent probablement leur traitement dans un délai de quatre à huit semaines.
Quelque 22.300 Canadiennes devront recevoir un diagnostic de cancer du sein en 2006, selon la Société canadienne du cancer, qui estime qu¹environ 5.300 mourront de la maladie.
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